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Le conseil national du syndicat algérien des paramédicaux (SAP) a décidé
d'observer une grève nationale de trois jours les 24, 25 et 26 décembre
prochains. Un débrayage qui se justifie, de l'avis des syndicalistes, puisque
certaines revendications n'ont toujours pas été prises en considération par le
ministère de tutelle.
La décision de recourir à ce débrayage a été prise lors de la réunion extraordinaire tenue jeudi à Alger par le conseil national du SAP et au cours de laquelle un « ras-le-bol général » a été exprimé par la base quant à la non-prise en charge des revendications. Les syndicalistes déplorent ainsi le non-respect de l'application des dispositions statutaires régissant l'intégration des infirmiers brevetés. Quelque 20.000 infirmiers diplômés à l'échelle nationale attendent toujours leur régularisation, selon M. Ghardane, secrétaire général de la section syndicale de l'Etablissement hospitalier spécialisé (EHS) de Canastel. Le partenaire social demande l'intégration de ce collectif dans le nouveau statut et son reclassement dans le nouvel organigramme. « Le conseil a établi un constat sévère envers sa tutelle et soulève l'amalgame entretenu du fait du chevauchement de la corporation entre deux statuts compliquant de manière délibérée toute projection », lit-on dans le communiqué. Tout en examinant cette situation que le conseil qualifie de « préoccupante », le syndicat a dénoncé dans un communiqué adressé à la tutelle l'absence d'un dispositif réglementaire garantissant la progression des carrières. Autrement dit, il est question selon notre interlocuteur d'exiger un plan de carrière pour le personnel paramédical, lequel va leur garantir une meilleure gestion des carrières du personnel en question en plus d'une stabilité de l'emploi. Exigeant ainsi des actions plus concrètes pour l'amélioration des conditions socioprofessionnelles du personnel paramédical, le SAP revendique aussi une revalorisation des primes et des indemnités à l'exemple de la prime de garde, la prime supérieure et l'indemnité de risque. Des indemnités qui, selon notre interlocuteur, restent dérisoires alors que des modifications ont été apportées dans le statut de 2011. D'autres points figurent dans la plate-forme de revendications à savoir la concrétisation des amendements statutaires tels que contenus dans le protocole de la commission mixte représentée par le ministère de la Santé et le syndicat SAP, en plus du respect du cahier des charges quant à la formation paramédicale et l'enseignement supérieur. |
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