Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

Après l'éradication du marché informel : 660 millions de cts pour un marché parisien à Aïn El-Bia

par K. Assia

Après l'éradication du marché informel au centre de la commune de Aïn El-Bia, les travaux de réalisation d'un marché de proximité viennent d?être lancés en vue d'insérer les commerçants activant dans ce secteur. Il s'agit, d'une nouvelle enceinte retenue dans le cadre de la lutte contre le commerce illicite. Ce projet, premier du genre pour cette zone en pleine expansion démographique, porte sur la réalisation de structures légères avec des box pouvant abriter des commerçants ambulants et ceux activant dans l'informel. Trente-deux box seront réalisés dans le site retenu par les instances locales. Ce nouveau concept retenu par les services de la wilaya va nettement apporter ses fruits puisqu'il vise d'une part à assainir la voie publique et d'autre part à insérer ces commerçants dans le circuit légal de l'activité. Une commission représentée par les services de l'APC, de la daïra, des services de la Sûreté et ceux du Commerce a été mise en place en vue de canaliser ces marchands. Ce projet, évalué à 660 millions de centimes, sera financé sur budget du plan communal de développement. Par ailleurs, une enveloppe de 49 millions de dinars a été débloquée pour l'aménagement du marché couvert de Aïn El-Bia. Un autre projet qui, selon des sources proches du dossier, s'inscrit dans la politique de réorganisation de l'activité commerciale à l'intérieur du tissu urbain. Ceci intervient au moment où dix marchés couverts seront prochainement réalisés à travers plusieurs localités à Oran. L'opération, prise en charge par les services de la wilaya, vise à assainir la voie publique et surtout à répondre aux besoins de la population dans les quartiers ou communes isolés.

Des sources proches de la wilaya indiquent qu'une enveloppe de 200 millions de dinars a été débloquée pour la réalisation de ces enceintes lesquelles visent à résorber le chômage. Les responsables locaux optent pour les cités nouvellement construites, à l'exemple de la cité AADL, et également d'autres communes, comme c'est le cas de la commune d'Oran, celle d' Arzew et Es-Sénia. Avec l'éradication du commerce informel et la récupération de nombreux espaces publics, les autorités locales veulent désormais réorganiser l'activité commerciale et surtout inciter les commerçants à préserver l'environnement dans un cadre concurrentiel édicté par la loi. Dans le même sillage, 14 marchés de proximité sont également prévus à travers plusieurs localités dont celle d'El-Barki, El-Kerma, Sidi Chahmi, Aïn El-Bia, Boutlélis, Aïn El-Turck, El-Braya, Arzew, entre autres. Après la réalisation de six marchés de proximité dont deux à Haï Yasmine, un à l'USTO, deux autres à Belgaïd et un autre à Es-Seddikia les services de la wilaya veulent adopter le même concept à d'autres zones. Expansion démographique et urbanistique obligent. Le choix des sites sera retenu en fonction des besoins exprimés par les habitants, note notre source. Une opération de recensement de tous les commerçants détenteurs de tables et activant dans l'informel sera lancée prochainement par les services techniques de la commune en vue d'élaborer la liste des futurs bénéficiaires. Le projet porte sur la réalisation de structures légères avec des box destinés à abriter ces marchands de fruits et légumes.