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Enseignants et élèves du CEM «Gdyel Djadida 5» ont observé, hier, une demi-journée de protestation contre les conditions déplorables dans lesquelles ils travaillent. Comptant 210 élèves, cet établissement, situé dans la commune de Gdyel, à proximité du cimetière chrétien, est devenu le CEM de tous les dangers. L'insécurité totale, les agressions, le manque d'encadrement administratif et le manque d'hygiène. Autant de problèmes que les protestataires ont dénoncé, hier, lors de leur débrayage et demandé l'intervention des autorités locales pour les régler. Selon la représentante des manifestants, «depuis le 17 octobre, date de l'ouverture de cet établissement, tout le personnel : enseignants, travailleurs et élèves craignent pour leur vie à cause des agressions répétées à l'arme blanche dont ont été victimes certains élèves. La dernière en date est celle d'une élève agressée et défigurée avec une arme blanche, près du CEM. Le manque d'insécurité perturbe tout le personnel». Cette même interlocutrice n'a pas hésité à dénoncer l'état très dégradant des classes par le manque d'hygiène. Elle explique que «sur les 20 classes que compte le CEM, 8 seulement sont occupées par les élèves mais à cause d'un retard dans le recrutement des femmes de ménage, pour un problème bureaucratique, les classes ne sont pas nettoyées et les enseignants refusent actuellement de travailler dans ces conditions». Ajouter à cela, le manque d'encadrement administratif qui freine considérablement le bon fonctionnement de cet établissement. «Nous avons adressé plusieurs lettres à la direction de l'Education mais sans suite. Nous continuons à travailler avec les moyens de bord. Nous espérons que notre action donnera les résultats escomptés car nous ne pouvons plus continuer à travailler ainsi», a souligné la représentante des protestataires. |
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