Le taux de couverture par le réseau d'alimentation en gaz de ville, à travers la wilaya d'Oran, atteindra les 100 % d'ici 2014, selon des sources proches de la direction de l'énergie et des mines. Pour atteindre ce taux, plusieurs opérations ont été programmées par la Sonelgaz et la direction de l'énergie et des mines, pour couvrir les communes limitrophes. Dans ce cadre on apprend qu'une enveloppe budgétaire estimée à plus de 22 milliards de centimes a été débloquée pour le raccordement de quatre localités, au réseau d'alimentation en gaz naturel. 4.470 foyers, répartis sur les localités de Chahid Mahmoud (commune de Hassi Bounif), Hai Bouamama,et Douar El Remka, seront touchées par cette opération.

Le centre d'Es Senia de la société nationale de l'électricité et du gaz a aussi bénéficié d'une enveloppe budgétaire de 133 millions de dinars pour le raccordement de 269 foyers situés dans les communes de Hassi Ben Okba, Es Senia, Sidi Chahmi, Gdyel, Hassi Mefsoukh et Oued Tlélat. Un autre programme ambitieux, a été tracé par la Sonelgaz, pour couvrir les communes de Tafraoui, Boufatis, Ben Freha, Ain El Kerrma, El Ançor et Bousfer. La société veut raccorder, au total, 22 sites au réseau du gaz de ville d'ici à 2014. Le programme quinquennal 2010-2014 prévoit en fait le raccordement de plus de 50.000 foyers au réseau du gaz de ville, à travers le territoire de la wilaya.     

La Sonelgaz œuvre pour élever le taux de raccordement au réseau du gaz de ville dans la wilaya à100 % d'ici 2014. Actuellement, la wilaya d'Oran avec un taux de couverture en gaz naturel estimé à 77%, est classée deuxième au niveau national après la wilaya d'Alger. Une enveloppe consistante de prés de 3 milliards de dinars vient d'être allouée pour la concrétisation de ce programme, qui va concerner toutes les communes ainsi que les nouveaux quartiers et lotissements du groupement d'Oran.

Le but de ces actions est d'améliorer le quotidien des citoyens, en commençant par leur épargner les corvées de la bouteille de gaz butane ; si introuvable et chère en hiver, avec les risques d'explosion qu'elle peut engendrer à tout moment, de jour comme de nuit. 4 éme producteur mondial de Gaz, l'Algérie peine à satisfaire la demande domestique en bouteilles de Gaz. L'hiver la bouteille de gaz devient une denrée rare, surtout dans les villes reculées. Elle atteint même 400 Da dans certains cas. Cependant, il s'avère que, très souvent, notamment en saison hivernale, vu la large utilisation de la fameuse bonbonne, que la demande dépasse l'offre. Plusieurs opérations sont en cours pour optimiser la couverture en gaz de ville. Toutefois, l'installation des réseaux de gaz naturel doit être accompagnée d'actions de sensibilisation.

A chaque fois qu'un nouveau réseau d'alimentation en gaz de ville est installé, les citoyens ne se bousculent pas pour faire leurs branchements individuels, alors que le coût du branchement n'est pas élevé.

Il s'agit de 10.000 dinars échelonnés. L'exemple le plus éloquent est celui de la localité de Chehaïria, dans la commune d'Aïn El Bia, où la Sonelgaz a investi 25 millions de dinars pour le raccordement de 1.500 foyers. Le projet a coûté en tout cinq (5) milliards de centimes, dont une grande partie financée par la commune d'Aïn El Bia pour la mise en place de 12 km linéaires de canalisations. Une fois les grands travaux achevés, la Sonelgaz a trouvé tout le mal du monde, pour convaincre les habitants de s'acquitter des frais de branchements individuels.