Le calvaire que
vivent depuis plusieurs années les souscripteurs du projet des 316 logements
LSP d'El Akid Lotfi est en voie de prendre fin. Les souscripteurs se sont
trouvés, rappelle-t-on, dès 2005, en plein milieu d'un imbroglio administratif
et juridique après le décès du promoteur qui a eu comme conséquence directe
l'arrêt net des travaux. Selon le président de l'Association El Moussalaha d'El
Akid Lotfi, M. Yahiaoui, la situation s'est finalement dénouée. Les services de
la wilaya d'Oran ont signé la semaine écoulée un arrêté donnant droit à la
Direction des domaines de disposer en tant que propriétaire légal du terrain où
est implanté le projet. Reste à cette dernière de préparer l'acte pour que
l'Office de promotion et de gestion immobilière (OPGI) d'Oran, organisme
désigné comme nouveau promoteur du projet, puisse reprendre les travaux. Autre
problème qui vient d'être levé cette semaine, celui des engins lourds
abandonnés par l'ancien promoteur au niveau du site, et qui représentaient un
réel danger pour la sécurité des habitants. Les services de la wilaya ont en
effet signé cette semaine, selon la même source, une réquisition autorisant la
levée de ces engins. Une mission confiée aux services de l'APC, a-t-on précisé.
Même si les contraintes juridiques, ayant bloqué jusque-là une éventuelle
reprise des travaux par un autre promoteur, semblent avoir été toutes levées à
la faveur de ces nouveaux éléments, il reste aujourd'hui à préparer un plan
d'action qui permettra la relance des travaux. Il importe de signaler à cet
égard que près de 120 logements semi-achevés sont déjà habités. Il sera
question cependant de prévoir éventuellement «une évacuation provisoire de ces
familles» en attendant l'achèvement des travaux. Selon nos sources, les
autorités locales pourraient envisager un recasement provisoire de ces familles
pour permettre une reprise des travaux dans des conditions optimales. L'OPGI
aura également à lancer les travaux relatifs à la réalisation de deux tours
dans le cadre de ce même projet englobant quelque 160 logements qui sont
toujours au stade de terrain vague.