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Le retard accusé dans la construction de logements pousse à chercher de
nouvelles formules à même de rattraper pour peu ce retard.
L'Association générale des entrepreneurs algériens (AGEA), représentant la partie algérienne, et le CAC-Aspercon (confédération asturienne de la construction), pour la partie espagnole, ont signé, hier, un accord en vue d'un partenariat entre les entreprises de bâtiment des deux pays. La construction de logements constitue l'axe essentiel de ce partenariat. La faible cadence de construction de logements face à une demande en constante augmentation fait que la relance de la construction ne peut se faire sans l'apport d'entreprises étrangères. Et le choix porté sur les entreprises espagnoles devra se confirmer, suite à cet accord, par la création d'entreprises mixtes algériennes et ibériques exerçant dans le BTPH. Les entrepreneurs algériens et les entreprises espagnoles dans le secteur du BTPH devront, selon le président de l'AGEA, Mouloud Kheloufi, qui intervenait hier, à l'hôtel El Djazaïr, en marge de la signature de cet accord, s'entendre sur les modalités et détails techniques de ce partenariat. La confédération espagnole représentant plus de 600 entreprises devra s'allier avec des partenaires nationaux adhérents à l'AGEA et qui sont au nombre de 1.500 entreprises. Il a été réitéré par le président de l'AGEA, que la formule 51-49% est la règle qui sera appliquée alors que les Espagnols ont émis le vœu qu'une égalité entre les deux parties soit appliquée. Mais la question ne semble pas poser de problème majeur, et il existe une réelle volonté des entreprises espagnoles de prendre part au marché de la construction en Algérie, a-t-il été souligné. Ce partenariat ne concernera pas uniquement la construction de logements mais aussi l'implantation de sociétés espagnoles fabricant les équipements nécessaires aux travaux publics. La formation n'est pas pour autant omise puisqu' il s'agit là du point faible et le talon d'Achille dans le secteur du bâtiment. Une grave défaillance qui mérite toutes les attentions de tous. A cet effet, il est envisagé dans un premier temps la création de centres de formation d'ouvriers dans les métiers du bâtiment qui alimenteront le secteur de la construction. Le pari de ce futur partenariat, «ne peut être que gagné, en raison des capacités qui existent de part et d'autre (existence au niveau local d'entreprises dans diverses spécialités dans le BTHP, existence de projets et financement, capacité du marché)», a estimé pour sa part le représentant du CAC-Aspercon, Cerafino Abilio Fernandez Hernandez, lors de cette cérémonie. Une bouée de sauvetage pour les entreprises du BTHP espagnoles touchées de plein fouet par la crise que connaît actuellement ce pays. Mais ce qui n'enlève en rien de leur capacité de réalisation et de leurs compétences reconnues de figurer parmi les entreprises des plus importantes d'Europe. Les estimations relatives au nombre de logements pouvant être réalisés dans le cadre de ce partenariat varient entre 200.000 et 250.000 logements/an. Cela peut être augmenté à 300.000 logements, estime dans la foulée le président de l'association AGEA. Actuellement, ce sont seulement entre 45.000 et 48.000 logements qui se construisent annuellement. Les prix du mètre carré livré, la qualité du logement et autres commodités, figurent parmi les points dont discuteront les deux parties. |
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