Comme il fallait s'y attendre, Chérif El Ouazani a fini par jeter
l'éponge, juste après la défaite inexplicable, concédée face à l'ASK au stade
Zabana, à l'issue de laquelle, il a annoncé sa démission. Cette décision va
certainement compliquer la situation à l'ASMO, dans la mesure où il était prévu
un remaniement au sein du staff technique, tout en maintenant la confiance à
Chérif El Ouazani, à la tête de barre technique. Selon une source proche du
club, l'un des deux adjoints aurait fait les frais de cette réorganisation du
staff technique, au sein duquel on annonce le retour de Braik Abdelkader. Ce
dernier était présent pour superviser l'équipe face à l'ASK. Mais, les données
ont changé avec la démission de Chérif El Ouazani. Pour l'instant, aucune
information n'a filtré concernant le futur coach asémiste, même si les noms de
Henkouche et Assas Mokhtar tiennent la corde, sauf revirement de dernière
minute. Ainsi donc, la victoire acquise à Bel Abbès face au MCS, ne fût qu'un
feu de paille. L'ASMO est revenue à la case départ, en concédant une défaite
largement évitable face à un team de l'ASK, qui n'avait rien d'un foudre de
guerre comme en témoignent ses dernières et nombreuses contre performances.
Aujourd'hui, il faut le dire et pourquoi le nier, l'ASMO est devenue une équipe
quelconque et se trouve de surcroît dans une situation vraiment embarrassante,
avec des résultats décevants et une qualité de jeu qui ne répondent ni à la
philosophie du club, ni encore moins à sa réputation. Les asémistes sont sur
une pente et cela risque d'hypothéquer son maintien en ligue 2. Le temps presse
pour la direction asémiste qui doit retourner le problème dans tous les sens
pour essayer de sauver ce qui reste à sauver. Des erreurs ont été commises à
tous les niveaux, mais personne n'a eu le courage d'intervenir. Les postes de
complaisance, l'intervention des personnes extérieures au club, la politique de
deux poids, deux mesures, le parti pris et le favoritisme ont fini par avoir
raison d'un club qui aura été la grande déception de la Ligue 2. Sinon sur
quels critères s'est-on basé pour faire signer des joueurs qui n'ont rien
prouvé après douze journées ? L'entraîneur Chérif El Ouazani et la composante du
staff technique répondaient t-ils à la politique du club ? La préparation
d'avant saison a-t-elle répondu à un programme de travail méthodique en
fonction des objectifs assignés ? Nous en doutons.
La preuve, certains responsables du club ont émis depuis belle lurette
des réserves sur la complémentarité du staff technique et sa compétence. Aussi,
au vu de la situation qui prévaut, on a même remarqué une incompatibilité
d'humeur entre certains joueurs, censés travailler la main dans la main pour
hisser l'ASMO à sa véritable place.