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Chaab Ersas : Le gaz naturel, mais pas pour tous

par A. El Abci

Cinquante-quatre foyers de la cité de Chaab Ersas ont commencé hier à être alimentés en gaz naturel, opération qui devait être réalisée en 2009 mais reportée pour des raisons de sécurité.

 La Société de Distribution de l'Est a entamé en même temps des travaux de raccordement de 198 autres foyers de la même cité pour les en approvisionner par la suite et en tous cas «avant l'hiver prochain», est-il souligné. Selon le directeur du département «Distribution Constantine » de la SDE, Fayçal Boudjani, qui est intervenu, hier, à la radio régionale, «comme promis donc, l'alimentation a touché d'abord les 54 foyers, reliquat d'un programme sectoriel dont ils n'ont pas bénéficié, pour des raisons d'absence d'accès carrossable à leur partie de la cité».

Et de rappeler qu'une commission de wilaya était sortie sur le terrain à l'époque et a constaté de visu l'absence de route carrossable et donc l'impossibilité d'accéder à cette partie de la cité en véhicule pour l'installation du chantier et des matériels. Et le directeur de poursuivre, qu'il a fallu ainsi reprendre le projet et par décision du wali la réalisation des raccordements s'est faite dans le cadre du montage financier impliquant la wilaya et l'APC avec une participation à hauteur de 65%, d'une part, et la direction de l'énergie et la SDE pour 35%, d'autre part.

«Les travaux de raccordement au réseau de gaz de ville étant achevés, les 54 familles sont alimentées dès aujourd'hui, dimanche», dira-t-il.

Et d'ajouter, «nous allons entamer l'installation des compteurs pour les 198 foyers qui ont été ajoutés à cette opération, dont le financement est local, et seront approvisionnés à leur tour avant l'hiver prochain».

Cependant, le directeur fera savoir que malheureusement 10 autres familles de Chaab Ersas demeureront, malgré tout, non concernées par les raccordements au réseau de gaz naturel touchant leur cité et ce, pour des considérations de sécurité. En effet, indiquera-t-il, les maisons de ces familles consistent en des habitations si précaires, qu'il n'est pas possible de les raccorder au réseau, car cela constituerait un danger pour leur propre sécurité. «Nous sommes là, pour améliorer la qualité de vie des habitants et pas pour la mettre en danger », conclut-il.