|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Quinze jours après sa création, la Coordination syndicale des chauffeurs
de taxi, de la wilaya d'Oran, s'est réunie hier, pour évaluer l'ensemble des
démarches entreprises par le collectif après la décision du wali d'Oran de
débloquer un premier quota de 1.500 à 2.000 licences d'exploitation. C'est dans
ce contexte qu'un point de presse a été animé hier, au siège du bureau local de
l'UGCAA, par les membres de la coordination qui, rappelons-le, regroupe 5
syndicats : l'UNACT, le SNTT, l'UNAT, l'ONTA et l'UGCAA.
Cette coordination, tant attendue, intervient dans un contexte marqué par une série de revendications dont celles liées au déblocage des licences d'exploitation, un dossier qui a fait couler beaucoup d'encre, à Oran. Les promesses non respectées des responsables ont contraint les syndicats à observer plusieurs sit-in, afin de débloquer la situation et permettre aux chauffeurs de taxi, mis en chômage technique, de réintégrer leur activité. En tentant d'unifier leurs efforts, les membres de la coordination ont rappelé hier, qu'une séance de travail a été tenue avec le premier responsable du secteur des Transports, juste après l'installation de la coordination. Une rencontre que les concernés qualifient de positive puisque, selon eux, le directeur a confirmé les engagements du chef de l'Exécutif à remédier au problème avec le déblocage du quota en question. Tout en saluant l'initiative du wali d'Oran, les intervenants ont soulevé un autre problème lié au manque d'information quant au déroulement de cette opération. Autrement dit, les concernés s'interrogent sur les modalités d'attribution et autres détails qui, selon eux, seule la direction des Moujahidine, vers laquelle ils ont été orientés, est habilitée à donner ces informations. Les trois tentatives pour rencontrer le premier responsable de la direction des Moujahidine se sont avérées, selon nos interlocuteurs, sans suite. Les membres de la coordination veulent, en effet, s'enquérir de tous les aspects liés à l'attribution de ces licences. Face au manque d'informations et en tentant de prendre en charge le suivi du dossier, les concernés ont décidé de rencontrer le wali, si, d'ici-là, aucune réponse n'est apportée à leurs interrogations. Rappelons qu'une commission installée sur directives du wali d'Oran, a été chargée d'étudier les dossiers en instance. Celle-ci doit dégager entre 1.500 et 2.000 licences. Le reste des dossiers sera soumis à l'étude, a promis M. Abdelmalek Boudiaf, wali d'Oran. Grâce au déblocage de cette opération, les demandeurs peuvent, enfin, voir le bout du tunnel. Les membres de la coordination espèrent que le problème de la surenchère va être résolu avec le dénouement de ce dossier. |
|