Les milieux sportifs du judo sont en ce moment en effervescence, à
l'approche de l'AG élective de la FAJ, qui coïncidera avec le renouvellement
des instances fédérales sportives, au début de l'année prochaine. En effet, la
démission forcée du président de la FAJ Bendjemaa, laisse grandes ouvertes les
portes de sa succession. Plusieurs griefs ont retenus contre Bendjemaa par le
MJS. On lui a reproché entre autres, sa mauvaise gestion, ainsi que la
régression du niveau de la discipline, au niveau africain et mondial. Les postulants
pour lui succéder à la tête de la fédération s'affichent, et on prête à
l'ancien président de la discipline Mohamed Meridja, l'intention de briguer un
nouveau mandat. Meridja a été crédité d'un excellent travail à la tête de la
FAJ, lorsqu'il présidait aux destinées de cette structure, et dont la
domination était incontestable, à l'échelle continentale, et ce, grâce à
l'ex-DEN et entraîneur national Nacer Ouarab, qui avait constitué, avec
Meridja, un duo exemplaire. L'autre figure sportive du judo qui pourrait lui
aussi, briguer un mandat à la tête de la FAJ, n'est autre que l'ancien
entraîneur et athlète des années70 Mustapha Mabed,qui dirige actuellement
l'école de judo d'El Harrach, laquelle a été derrière l'éclosion d'excellents
judokas, qui se sont illustrés au niveau international dont le plus en vue a
été sans conteste Benyekhlef, médaillé d'argent aux jeux olympiques 2008 de
Pékin. Outre ces figures emblématiques de la discipline, l'ancienne championne
d'Afrique, Salima Souakri, a émis le vœu d'intégrer la FAJ pour donner un
nouveau souffle au judo national.