« La wilaya de Constantine compte 9.869 PME qui emploient 42.190
travailleurs surtout dans le bâtiment et les travaux publics, avec des perspectives
de développement de l'industrie pharmaceutique, de l'agroalimentaire et de la
mécanique», a indiqué jeudi le directeur de l'industrie et de la PME. M.
Bounnah fera part d'une dynamique indéniable caractérisant le secteur de la PME
ces dernières années. Ainsi, dira-t-il, le secteur a enregistré de 2006 à 2012
un bond significatif, représenté par un accroissement de 101% en terme
d'emplois et de 88% pour ce qui concerne la création de nouvelles petites et
moyennes entreprises.
Et de faire remarquer «que si les activités dominantes pour l'instant
concernent surtout le BTP pour 24% et les services pour 19%, le secteur
présente également de grosses possibilités de développement et d'investissement
dans d'autres créneaux et activités». Et de citer dans ce cadre l'industrie
pharmaceutique, l'agroalimentaire et la mécanique, dont les promesses sont
grandes et qui offrent une panoplie d'opportunités d'investissement aux
opérateurs, nationaux ou étrangers. Selon notre interlocuteur, ces opportunités
ont trait, pour ce qui concerne l'industrie mécanique, à l'importance des deux
grands pôles déjà existants, à savoir celui de Aïn S'mara avec l'ENMTP et la
société GERMAN et celui d'El-Khroub avec EMO et ETRAG (machines-outils et
tracteurs agricoles.) Et de citer encore le projet de création du «centre
technique industriel» (CTI) au niveau de la wilaya et ce, en vertu d'une
décision récente de la tutelle, dira-t-il. Ces pôles offrent de réelles
opportunités de sous-traitance dans les activités de tôlerie, de façonnage des
métaux, de fabrication de pièces détachées, de composants électroniques, etc.
Pour l'industrie pharmaceutique, il évoquera également l'importance du tissu
industriel représenté par des unités de production de Saidal, d'opérateurs
privés, ainsi que d'un laboratoire de recherche. Pour la filière de
l'agroalimentaire, il soulignera l'attrait pour les investisseurs de créneaux
divers tels que la filière lait et dérivés, celle des jus de fruits et boissons
gazeuses, de confiserie, etc. A ce propos, il rappellera la décision du wali de
spécialiser dans l'agroalimentaire la future méga-zone industrielle de Aïn Abid
d'une superficie de plus de 500 hectares. Décision qui ne manquera pas
d'améliorer le climat d'investissement dans ce sens où le foncier a toujours
été le gros obstacle que rencontrent les porteurs de projets dans ce domaine.