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Le cancer de la vésicule biliaire reste, à ce jour, une pathologie dont
le pronostic «est nouveau en Algérie et est très réservé», en raison d'un
diagnostic tardif et d'un traitement inadapté.
Entre 2.000 et 2.500 cas de cancers des voies biliaires sont recensés, chaque année, en Algérie. Dans ce cadre « les cancers des voies biliaires » sera le thème des 13èmes journées médico-chirurgicales de l'Hôpital militaire régional universitaire d'Oran ( l'HMRUO/2e RM). Ces journées qui se tiendront les 12 et 13 décembre prochains, verront la présentation de plusieurs communications et posters, à titre d'exemple le diagnostic précoce de la maladie. En effet, les malades atteints de cette pathologie sont diagnostiqués à un âge déjà très avancé, soit plus de 60 ans. Seuls 25% des patients bénéficient d'un traitement curatif, tandis que le reste en est exclu, car ils sont précisément à un stade tardif et la chirurgie n'est pas exclue. La situation épidémiologique des cancers digestifs dans la région de l'ouest du pays, illustre bien ce problème de santé, à l'échelle mondiale. Selon une étude faite auparavant sur les cancers colorectaux, gastriques et des voies biliaires, sur un échantillon de malades pris en charge au service d'oncologie du CHUO, le cancer des voies biliaires, la prévalence de cette maladie plus fréquente chez les femmes que chez les hommes, ne cesse d'augmenter. |
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