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Durant cette dernière semaine de la campagne électorale, la fièvre monte entre les partis politiques en lice face à une indifférence affichée tous azimuts par les électeurs. Les différents panneaux destinés à l'affichage des listes des candidats sont parsemés d'affiches le plus souvent déchirées. Pour parer à ce comportement qui en dit long sur le désintérêt des électeurs pour le scrutin du 29 novembre prochain, certains partis politiques qui ont les moyens financiers de payer les colleurs d'affiches ont procédé à la détérioration du cadre de vie des citoyens par des affiches collées partout sur les murs. Dans certaines artères de la ville, des affiches sont collées sur d'autres qui datent de la dernière élection législative. Ce phénomène de l'affichage sauvage est devenu pour les partis politiques qui mobilisent des moyens financiers pour recruter des colleurs d'affiches payés à la pièce, un moyen de démonstration de force en l'absence de mobilisation lors des meetings et de travail de proximité. Pour parer à cette agression caractérisée du cadre de vie des citoyens, la commission de surveillance des élections locales constituée de magistrats a condamné quatre partis politiques à des amendes allant de 60 millions de centimes à 120 millions, en les sommant de procéder à l'enlèvement des affiches collées en dehors des panneaux dans un délai ne dépassant pas 48 heures. Il s'agit, selon un membre de la commission communale contrôle des élections locales, du FLN, RND, FFS et HMS. C'est les têtes de listes des partis politiques précités qui sont incriminés dans un document adressé aux instances de contrôle des élections et aux personnes concernées. Il semble que la justice à qui on a attribué la mission de faire respecter l'éthique de la concurrence électorale, est décidée d'user de tous les moyens pour dissuader les habitués de cette pratique désolante à la veille de chaque joute électorale. C'est une première dans les annales des élections. |
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