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Au treizième jour de la présente campagne électorale pour les «locales» du 29 novembre, dans la wilaya de Médéa, force est de constater, une fois encore, que toutes les campagnes électorales de ces dernières années se suivent et malheureusement se? ressemblent, en termes de morosité, de monotonie, d'indifférence criarde de la part des citoyens. Une indifférence d'où ce constat amer que l'on est, encore une fois, loin et très loin même, de cet engouement populaire qui est toujours espéré, souhaité et attendu, mais? en vain, de la part de tous les candidats et candidates des partis et autres listes indépendantes, en lice pour «essayer de prendre la majorité dans les 64 APC que compte la wilaya de Médéa, tout autant qu'à l'APW qui reste la? plus convoitée dans la mesure où son autorité se situe juste après celle de l'Exécutif de la wilaya, c'est-à-dire le wali. Les relations, quelque peu tendues, qui avaient caractérisé plus d'une session de cette assemblée élue, ceci au détriment de la bonne marche du processus du développement local ! Tout comme ces luttes intestines partisanes, au sein de l'APW, rapportées alors par la presse et face auxquelles les citoyens et citoyennes, des électeurs et électrices de droit, n'étaient pas restés indifférents. Comme ils le soutiennent et le confirment aujourd'hui : «ce n'est vraiment pas de cette façon que les préoccupations quotidiennes des citoyens et citoyennes peuvent être prises en charge convenablement». Une froideur et une indifférence vis-à-vis de cette présente campagne qui s'expliquent, par ailleurs, par ce «nomadisme politique» en vogue, constaté lors des dernières élections législatives et qui reprend malheureusement de plus belle, pour cette présente campagne. «Un nomadisme politique qui ne peut s'expliquer que par cet esprit de l'intérêt personnel au détriment des véritables enjeux socio-économiques des communes, en particulier et de la wilaya de Médéa, en général, n'ont pas omis de nous dire de nombreuses personnes, bien au fait de la chose, que nous avons approchées au chef-lieu de wilaya. Autre facteur négatif qui a mené à cette indifférence : à de très rares exceptions près, les listes présentées sont loin d'être représentatives ! Ce qui a fait dire à de nombreux citoyens désabusés : «ce n'est malheureusement qu'un remplissage de listes, ni plus ni moins !» Une campagne électorale caractérisée par des salles aux trois quarts vides, ce qui a contraint les concernés (présidents et têtes de listes) à opter pour les sorties de proximité et se rabattre ainsi sur les lieux publics comme les cafés, les placettes? Et seules les formations politiques, grosses cylindrées, qui dominent la scène depuis longtemps, ont pu échapper, plus ou moins, à cette situation. Tout cela sur fond de promesses électorales creuses, irréalistes et surtout matériellement irréalisables dans la wilaya de Médéa qui fait face aujourd'hui à de très nombreux problèmes socio-économiques. Ce qui a fait dire à plusieurs personnes que nous avons approchées : «le changement que nous espérons et attendons, le véritable changement, n'est pas pour demain. Et c'est bien dommage !» Et, pour conclure, que peuvent bien signifier ces centaines d'affiches électorales anarchiquement collées, arrachées et déchirées en mille morceaux ! Tous ces panneaux réglementaires encore vierges ou presque !? Et dire que la campagne électorale entame sa troisième et dernière semaine ! |
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