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Le directeur général de l'Office du complexe olympique, Nouredine
Belmihoub, a indiqué que la pelouse du stade du 5-Juillet sera refaite à la fin
de cette saison et sera prête pour le prochain exercice. Il a précisé qu'une
grande concertation sera menée avec le ministère de la Jeunesse et des Sports,
des techniciens et spécialistes pour «régler de manière définitive le problème
récurrent de la pelouse». La pelouse était dans un état impraticable le jour
d'un match historique Algérie-Bosnie (0-1) dans la mesure où cette rencontre a
été organisée à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance de l'Algérie et
de la création de la FAF. Et dire qu'il s'agissait d'un match amical
international dont les images ont été retransmises par les chaînes TV
étrangères. Une honte pour l'Algérie où les moyens et les compétences ne
manquent pas.
Il faut rappeler que l'actuel DG de l'OCO avait dénoncé et attiré l'attention des responsables du ministère de tutelle sur la situation de la pelouse. Pour rappel, au temps de l'ancien DG de l'OCO (Zeroual), le stade a été fermé pendant près de deux années pour des travaux de réfection et de pose d'une nouvelle pelouse. A sa prise de fonction, l'actuel DG de l'OCO, Nouredine Belmihoub, avait tiré la sonnette d'alarme sans que le MJS et les parties concernées ne branchent. C'est dire que les anciens responsables de l'OCO devraient rendre des comptes aujourd'hui, le match Algérie-Bosnie ayant été une véritable honte nationale. L'actuel DG de l'OCO a intenté une action en justice à l'encontre de la société hollandaise qui avait posé la pelouse et l'affaire est au niveau de la cour d'Etat. Selon Belmihoub, la terre végétale du terrain du 5-Juillet est jugée par les laboratoires d'analyse de «peu imperméable», soulignant que la société hollandaise avait proposé des «solutions de replâtrage», alors que le terrain était encore sous garantie. Pour ce qui est de l'état du terrain le jour du match, Belmihoub a fait savoir que l'OCO n'a pas les moyens d'acquérir une bâche surélevée pour protéger le gazon, soulignant que la bâche traditionnelle risquait d'abîmer et d'écraser le gazon. Il a également justifié l'état du terrain par les pluies diluviennes qui s'étaient abattues sur Alger, rappelant qu'un bulletin météorologique spécial (BMS) avait été lancé par les services de la météo. «L'OCO ne pouvait rien contre la force de la nature», s'est-il résigné à dire. Dans cette affaire du match Algérie-Bosnie, il faut rendre hommage aux dirigeants bosniaques qui n'ont pas osé demander d'arrêter la partie. En dépit du vœu des joueurs de ne pas revenir sur la pelouse en deuxième mi-temps, les dirigeants bosniaques s'en étaient tenus à la décision de l'arbitre et ne voulaient pas gâcher la «fête de la l'Algérie», pour reprendre les propos de l'entraîneur bosniaque Suzic. S'agissant des responsables de la FAF, ils ont préféré s'enfuir et éviter toute déclaration à la presse. Pis encore, ils n'ont pas apprécié les propos de Boudebouz qui avait déclaré qu'il fallait arrêter le match ou encore Lemmouchia qui avait ironisé en lançant : «il faut jouer à Blida en hiver et au 5-Juillet en été». Dramatique ! |
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