Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

AS Khroub - Le président parle de purge : Des cadres pointés du doigt

par A. Mallem

Des joueurs censés être des professionnels et anciens internationaux de surcroît qui consomment des boissons alcoolisées et jettent les canettes dans la cours de l'école jouxtant leur hôtel, d'autres qui simulent des blessures, la rue qui s'ingère dans la gestion du club. En somme, la situation devient infernale au sein du club ! », nous a déclaré hier le président de l'ASK El-Hani Khattabi, ajoutant qu'il vit le calvaire ces jours-ci pour essayer de remédier à une situation catastrophique qui menace la stabilité de l'équipe. Interrogé sur les rumeurs faisant état du renvoi de pas moins de cinq joueurs professionnels, le président khroubi n'a pas démenti les informations colportées par des supporters, lesquels n'ont pas hésité à citer des noms en parlant notamment de Gaouaoui, Chérif Abdesselem, Herbache et Hebaiche. Toutefois, notre interlocuteur a évité de citer les joueurs visés par la purge.

Rappelons que, de son côté, le nouvel entraîneur Mohamed Tebbib qui avait remplacé Saïd Belaribi, s'était plaint dernièrement d'avoir été induit en erreur quant au niveau de l'effectif. « En effet, on m'a fourni de faux rapports sur la qualité et la disponibilité des joueurs recrutés et j'ai été surpris de constater que certains d'entre eux cachaient des blessures », dira-t-il.

Ce constat désabusé a été révélé par l'entraîneur tout de suite après le match disputé à domicile face au NAHD. Dans la même ligne, commentant le sujet hier, le président Khattabi, qui était en réunion hier avec l'entraîneur, nous a déclaré que la liste des joueurs libérables au mercato sera dressée et risque d'être conséquente.    Pour le moment, beaucoup de titulaires vont chauffer le banc jusqu'au mercato. Ensuite, il a fait savoir que 75 % de joueurs espoirs seront alignés en match de coupe qui mettra aux prises ce week-end l'ASK au WJ Skikda à Grarem. « Après ce match, on établira la liste des joueurs à libérer », conclura Khattabi.