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Le premier coup de pelleteuse pour la
réalisation de la tour solaire de la nouvelle ville de Boughezoul, dans la
wilaya de Médéa, devrait être donné entre avril et mai de l'année prochaine,
quelque temps après la publication de l'appel d'offres international pour
l'acquisition des équipements prévue pour le premier trimestre 2013.
C'est ce que Bouziane Mehmeh, chercheur au Centre de développement des énergies renouvelables (CDER), relevant du ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, a annoncé hier sur les ondes de la radio nationale, en indiquant que le cahier des charges était en cours d'élaboration et devrait être finalisé avant le 15 décembre. Le projet de réalisation de cette centrale de pointe est né de la signature, le 15 octobre dernier à Oran, d'un accord de partenariat entre Algériens et Allemands, paraphé par le DG de la recherche scientifique et du développement technologique au MESRS et l'ambassadeur de la République fédérale d'Allemagne, Götz Ligenthal. Le contrat d'un montant global avoisinant les 33 millions d'euros -dont 20% sont à la charge du partenaire allemand- prévoit la construction d'une centrale à énergie renouvelable qui canalise l'air chauffé par le soleil afin d'actionner des turbines pour produire entre 7 et 35 kilowatts d'électricité et un technopôle destiné à la recherche et la formation des ressources algériennes. La réalisation de l'infrastructure, dont la réception est attendue fin 2014, entre dans le cadre du programme national de développement des énergies nouvelles et renouvelables, doté d'un investissement de 60 milliards de dollars qui vise, à l'horizon 2030, à augmenter la production locale en électricité jusqu'à satisfaire 40% de la demande locale et répondre, en partie, à la demande européenne en énergie solaire. En termes de formation des ressources humaines et compétences pour accompagner et prendre en charge les infrastructures prévues par ce programme, Bouziane Mehmeh assure qu'elle a commencé il y a quelques années déjà dans les universités et les instituts. «Grâce notamment aux conventions entre le CDER et les différents laboratoires de recherche, de nombreux étudiants et universitaires consacrent leurs mémoires et thèses de fin d'études aux différents aspects liés aux énergies renouvelables», a-t-il ajouté, en soulignant que la «sensibilisation» aux énergies renouvelables vise aujourd'hui des catégories plus jeunes. C'est ainsi qu'en juin dernier, le centre a édité à l'intention des collégiens et des lycéens la première revue consacrée à la question, mais les 1.000 numéros ont presque tous été distribués lors du salon national du MESRS. «Mais la revue est disponible sur le site internet du centre (http://www.cder.dz/) et peut être téléchargée par les internautes», rassure le chercheur. |
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