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Oran :
Après avoir libéré les espaces squattés : Une grande opération de réhabilitation de «Mdina Jdida»
par Houari Saaïdia ![]() La wilaya d'Oran vient d'avoir l'accord des instances centrales pour
l'inscription d'une grande opération de réhabilitation du quartier de M'dina
Djida, axée sur un nouvel aménagement urbain de ce secteur qui vient enfin
d'être libéré d'un marché informel quasi chaotique qui lui collait depuis bien
des années. Pour l'exécution de ce projet, le wali a, d'ores et déjà, installé
une commission technique, pilotée par le chef de daïra d'Oran, le DUC et le
directeur de l'OPGI, chargée d'établir un bordereau des prix unitaires (BPU)
relatif à chaque produit ou élément d'ouvrage prévu dans le cadre de ce marché,
qui sera attribué à plusieurs opérateurs via le mode « gré à gré ». Ladite
commission devait entamer, dès hier, sa mission d'élaborer une liste de prix à
l'unité d'un nombre de prestations déterminé, sous forme de prix forfaitaires à
l'unité, ou, le cas échéant, de prix non définitifs revêtant un caractère
provisoire pour une procédure de dépenses contrôlées. Il ne s'agit pas, selon
le wali, d'un simple lifting des artères bordant le quartier de M'dina Jdida,
mais d'une opération d'aménagement urbain de grande envergure qui
reconfigurera, de fond en comble, le paysage de ce quartier, tout en
préservant, autant que faire se peut, le cachet « culturel » de ce pan de
l'histoire d'Oran et de son patrimoine matériel. La voirie -y compris la ligne
du tramway, s'entend-, ainsi que les réseaux divers, l'éclairage public, les
espaces verts? sont entre autres chapitres de travaux concernés par cette
opération, décidée au lendemain du début de l'éradication du marché informel
dans ce quartier et sur fond d'un décor « des plus désastreux », pour reprendre
le qualificatif utilisé par le wali lui-même. D'où la nécessité d'une grande
opération de relookage pour, d'abord, cicatriser les séquelles occasionnées par
le démantèlement des étals, extensions en dur, auvents, marquises et autres
éléments de commerce de « bric-à-brac », et, ensuite, réaménager le secteur, de
bout en bout, en focalisant sur les grands axes comme les boulevards de
l'Indépendance (Tahtaha), Mascara, les alentours de la cité Dar El Hayat et la
rue Ghaouti Mohamed, reliant la place du 11 Décembre 1960 (ex-place Roux) au
boulevard Mascara.
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