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![]() ![]() ![]() ![]() Les 300 familles
du lotissement Bekira 3éme tranche, dans la commune de Hamma-Bouziane, viennent
encore une fois monter au créneau, pour alerter les autorités et l'opinion
publique, sur leur situation précaire découlant d'un déficit de viabilisation de
leur lotissement et d'équipement du quartier en général.
Ils se sont plaints de la route menant au lotissement, complètement défoncée et qui devient tout à fait impraticable après la tombée des pluies, de l'absence d'éclairage public qui favorise, la nuit venue, la multiplication des agressions, l'absences aussi d'aires de jeux pour les enfants, l'insuffisance des infrastructures éducatives, etc. « La 3éme tranche n'a jamais fait l'objet d'aménagement et de travaux de viabilisation depuis l'attribution des lotissements en 1987», nous a déclaré, hier, un membre de l'association de quartier . Ce dernier a été aussitôt relayé par M. Belouaer Messaoud, président de l'association de quartier, qui a assuré que le lotissement se trouve plongé dans l'obscurité totale le soir venu parce que la société de distribution de l'électricité a coupé l'éclairage public, pour, semble-t-il un problème de baisse de tension dans les foyers. «Nous ne cessons, depuis trois mois, de faire des démarches auprès de cette société, mais sans obtenir de résultat. «Du côté de l'APC, il y a une vacance totale qui fait que les élus, en fin de mandat, se désintéressent totalement de nos problèmes car, il faut le dire, les uns sont occupés par leur réélection, les autres par la campagne électorale. Le chef de Daira, lui, n'est jamais là quand on se présente à son bureau pour se plaindre de nos difficultés». Un autre membre de l'association avance une autre explication : «en réalité, dit-il, le problème de la viabilisation de notre lotissement est perçu autrement par les élus. En effet, ces derniers avancent le fait que le lotissement n'est pas encore construit à 1OO % pour faire la route et le reste, alors qu'aujourd'hui, sur les 34O villas prévus au plan, il ne reste qu'une quarantaine qui ne sont pas encore construites. Toutefois, c'est un prétexte fallacieux, sinon comment expliquer qu'a coté où il y a le lotissement du programme de l'auto-cosntruction, les travaux de viabilisation sont lancés par l'entreprise privée qui à été désignée ?» . Et d'ajouter que le problème d'un second lycée se pose avec acuité car l'unique que possède actuellement Bekira ne suffit plus et les résidents sont obligés d'envoyer leurs enfants au lycée Hihi-El-Mekki de Constantine. «L'assiette foncière pour construire un autre lycée est pourtant disponible et largement suffisante, explique encore notre interlocuteur. Alors, qu'attendent les autorités pour doter Bekira d'un autre lycée ? a-t-il demandé. Enfin, les membres de l'association ont affirmé que durant les années passées, ils se sont adressés plus d'une dizaine de fois aux autorités locales et aux autorités de wilaya. Malheureusement, on t-ils déploré, ils n'ont obtenu que des promesses sans lendemain. A la fin, l'un d'eux a jugé utile de signaler que les habitants, à bout de patience, songent sérieusement à préparer une action d'éclat pour faire entendre leur voix et amener les autorités à se pencher sur leurs problèmes. N'ayant pu entrer en contacts avec le président de l'APC de Hamma Bouziane ou avec l'un de ses adjoints, nous nous sommes adressé au chef de la daira, M. Tolba. Ce dernier a tenu d'abord à démentir les propos des riverains à propos de ses absences ou du défaut d'accueil. «Je suis toujours à mon bureau et je reçois les citoyens chaque lundi. Quant aux associations, je les reçois pratiquement tous les jours. De toute façon, pour les membres de l'association de quartier de la 3éme tranche de Békira, je suis disposé à les recevoir, dés demain matin, pour qu'ils m'exposent leurs problèmes et leurs projets et je m'engage à les prendre en charge et intervenir auprès des secteurs concernés», a répondu M. Tolba. |
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