LA MAUVAISE GESTION DE CERTAINS SERVICES PUBLICS SE REPERCUTE SOUVENT SUR LE RENDEMENT, AVEC UNE MULTITUDE DE PROBLEMES QUI NUISENT A LA RENOMMEE DE GHARDAÏA, VILLE TOURISTIQUE PAR EXCELLENCE. PAR MANQUE DE PARKINGS, LES PSEUDO PARKINGS PROLIFERENT A GHARDAÏA.

L'anarchie et le désordre y règnent, ce qui accentue les problèmes sur la voie publique. Le déficit en matière d'espaces aménagés crée des situations chaotiques sur la voie publique, aggravées par le grand écart qui existe entre l'offre et la demande. Les aires de stationnement qui prolifèrent partout, sans aucun panneau de signalisation, présentent de nombreuses anomalies et sont à l'origine de sérieux problèmes au niveau de nombreux points de la ville. Rares sont ceux qui se soucient du respect de la loi en matière de stationnement. La plupart des aires de stationnement sont mal équipées, saturées et guère contrôlées, et sont souvent le théâtre d'altercations entre les commerçants peu scrupuleux cherchant par tous les moyens et à n'importe quel prix, à occuper la voie publique. Il est vrai que le caractère de certains commerçants est difficile à gérer : sans autorisation légale, pour occuper les trottoirs, ils tentent aussi d'exploiter tous les espaces de la voie publique existant devant leurs boutiques. Peut-on continuer à tolérer ce laisser-aller ? Beaucoup de questions se posent avec acuité sur la crise actuelle du stationnement.S'agit-il réellement d'une question d'espace ? Le plus important cependant est de s'interroger sur la question de création de nouvelles aires de stationnement. La colère des automobilistes, particulièrement ceux qui viennent de loin pour s'approvisionner à Ghardaïa,est totalement justifiée : saturation du seul parking existant au centre ville, manque d' aires de stationnement, autant d'ambivalences qui se répercutent sur la mobilité et créent des problèmes au niveau de la voie publique. Il serait grand temps pour les autorités concernées de mener des actions énergiques pour trouver une solution adéquate au problème du stationnement. Cependant, le respect de la loi en matière de stationnement reste l'unique alternative pour remédier à une situation qui empire, les automobilistes trouvant de moins où garer leurs voitures. Des piétons bannis des trottoirs. Certains n'hésitant pas, sans risque d'être inquiétés, à garer leurs véhicules carrément sur le trottoir, obligeant les piétons à emprunter la chaussée, avec toues les conséquences que cet état de choses engendre. Pour cette mère de famille qui a été percutée par un automobiliste, « la wilaya doit traiter le problème des aires de stationnement dans sa globalité avec plus d'engagements et de moyens et réfléchir à des solutions immédiates ». »Il va falloir définir les besoins et les priorités de la ville en songeant à créer des parkings structurés, notamment souterrains, qui présentent plus d'intérêt que les aires de stationnement en surface »affirme-t-elle tout irritée. On ne doit pas relâcher la pression sur certains usagers incapables de se conformer aux règles de stationnement, si l'on veut éviter les fréquentes altercations. La commune de Ghardaïa a tous les moyens de pallier le déficit en parkings, elle peut créer des sociétés de développement local, en partenariat avec le privé, et créer ainsi des sociétés pour la création et la gestion des parkings et du transport, sachant que le mode de gestion actuel n'a apporté aucune valeur ajoutée pour la ville, ce n'est guère une réussite, particulièrement au niveau de ce secteur. La commune de Ghardaïa, devrait se pencher sérieusement sur les mauvaises conditions de stationnement pour mettre un terme à l'anarchie qui y règne pour éviter tout péril aux piétons. Il ne va pas sans dire que conduire à Ghardaïa, surtout aux heures de pointe, est devenu un véritable calvaire. La mise en place de sens uniques ne peut s'effectuer compte tenu du relief de la ville. Les stationnements abusifs ont sapé les efforts de ceux qui espéraient des changements de mentalité.

LA SITUATION EST SERIEUSE, VOIRE PREOCCUPANTE, AGGRAVEE PAR LE MANQUE DE CIVISME DE CERTAINS USAGERS DE LA ROUTE ET L'ETAT DE CERTAINS AXES DE LA VILLE QUI NE PEUVENT SUBIR D' ELARGISSEMENT. EN L'ABSENCE DE PARKINGS STRUCTURES, DOTES D'EQUIPEMENTS ADEQUATS, LES AIRES DE STATIONNEMENT QUI PROLIFERENT OCCASIONNENT DE SERIEUX PROBLEMES : DESORDRE, ANARCHIE ET ALTERCATIONS. LES USAGERS DE LA ROUTE, NOTAMMENT CERTAINS CONDUCTEURS DE BUS ET TAXIS, PLUS PREOCCUPES, PAR LE GAIN QUE PAR LEUR SECURITE ET CELLE DE LEURS PASSAGERS, N'HESITENT PLUS A SE GARER N'IMPORTE COMMENT, SUR UN ESPACE INTERDIT ET ETROIT, OU LE TRAFIC EST DENSE. EN DEPIT DES DOLEANCES STIGMATISANT L'ATTITUDE DE CES CONDUCTEURS, LES EXERCICES SONT PERMANENTS AU NIVEAU DU ROND POINT :DEMARRAGES SUR LES CHAPEAUX DE ROUE, SANS SIGNAL, ARRETS BRUTAUX SANS AUCUN EGARD POUR LES VEHICULES VENANT DE L'ARRIERE, DEPASSEMENTS ET MEME STATIONNEMENTS ABUSIFS, AUTANT D'INFRACTIONS DEVENUES COURANTES ET NON SANCTIONNEES.