La wilaya de
Constantine a bénéficié, au titre de l'année 2012, d'un programme de 44 projets
accordés par l'Agence de développement social (ADS), dans le cadre du
dispositif dit de travaux d'utilité publique à haute intensité de main-d'œuvre
(TUP-HIMO), d'un montant global de 8 milliards de centimes. Selon le chargé de
communication de la direction de l'Action sociale, M. Rahaïlia, «ce programme
consiste en des opérations touchant trois secteurs d'activité, à savoir celui
de l'éducation, de l'hydraulique et des forêts. Ils permettent d'offrir 677
postes d'emploi». Et de préciser que pour ce qui concerne le premier secteur,
il s'agit de 11 projets revenant tous à la commune de Constantine, afférents à
des travaux de réhabilitation des écoles primaires. Pour ce qui a trait au
secteur de l'hydraulique, les 20 projets se répartissent ainsi : 06 pour la
commune d'El-Khroub, 05 pour Ibn Ziad, 03 pour Messaoud Boudjériou et 02 pour
chacune des municipalités de Zighoud Youcef, Didouche Mourad et Beni Hamidène.
Alors que les 13 projets concernant les forêts, ils reviennent pour 04 d'entre
eux à la ville d'El-Khroub, 02 pour chacune des communes de Ibn Ziad, Messaoud
Boudjériou et Hamma Bouziane, et un seul pour chacune des communes de Zighoud
Youcef, de Beni Hamidène et de Didouche Mourad. Selon notre interlocuteur, ces
marchés sont destinés en priorité aux micro- entreprises créées dans le cadre
des dispositifs d'aide à l'emploi de l'ANSEJ, l'ANGEM, la CNAC et Blanche
Algérie, et les intéressés auront, du 24 octobre jusqu'au 07 novembre, pour
retirer les cahiers des charges, disponibles à la direction de wilaya de
l'Action sociale (DAS). Et de souligner que cette priorité s'explique par le
souci majeur d'attribuer des projets à des entreprises de jeunes, qui ont de
l'expérience et qui sont «déjà debout». Il s'agit également de continuer à leur
donner un coup de pouce en leur fournissant ainsi un plan de charge, sachant
que l'enveloppe financière de chacun des projets tourne autour de 200 millions
de centimes au minimum, et que le salaire de chaque ouvrier ne doit pas être
inférieur au SNMG, soit 18.000 dinars par mois.