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Les maladies cardiovasculaires figurent parmi les principales causes de
décès et d'invalidité dans le monde : chaque année, plus de 17 millions de
personnes décèdent des suites de maladies cardiovasculaires. La consommation de
tabac, l'élévation du taux de cholestérol, le diabète, le stress, la
sédentarité ou encore le vieillissement de la population sont autant de
facteurs favorisants. Dans ce cadre s'est tenu un Symposium ayant pour thème :
« Risque cardiovasculaire du patient diabétique : actualités et
recommandations». Cette rencontre, organisée par un laboratoire privé,
avant-hier, à l'hôtel «Phoenix» d'Oran, a vu la participation du Dr Dimitri
Mikhailidis, maître de conférences en pathologies chimique et humaine, au
Département de recherche sur le métabolisme, Division chirurgie générale,
Chirurgie interventionnelle, à la Faculté des Sciences médicales ?University
College London' et le Dr Amani Mohamed El-Amine, chef de service
d'Endocrinologie de l'hôpital d'Oran.
Parmi les thèmes qui ont été débattus : risque cardiovasculaire chez le patient diabétique, diabète et comorbidités et prise en charge optimale du risque cardiovasculaire du patient diabétique. En effet, les pathologies cardiaques représentent plus de 30% des consultations, alors que les indicateurs relatifs à la situation épidémiologique indiquent que l'Algérie est en phase de transition diabétique, selon les données fournies par des sources sanitaires. Si les pays développés sont les plus touchés, on observe aujourd'hui, une tendance à la convergence liée aux changements des modes de vie sur la planète. En Algérie, les maladies cardiovasculaires prennent de plus en plus d'ampleur. 45 % des décès enregistrés en Algérie sont dus aux maladies cardiovasculaires. Selon nos sources les facteurs de risque liés aux maladies cardiovasculaires peuvent être résumés en le diabète, l'hypertension artérielle (HTA), l'obésité ainsi que la sédentarité. «Il est absolument nécessaire de lutter contre les facteurs de risque», insistent les spécialistes, relevant la nécessité, pour chaque individu, d'être responsable de sa santé, à la faveur d'une bonne hygiène de vie. Depuis trente ans, les progrès réalisés grâce à une meilleure hygiène de vie et à la prescription de traitements préventifs permettent de réduire ces facteurs de risque et la morbi-mortalité. |
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