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Les cas de mœurs se relèvent dans près de
40% des affaires actuellement jugées, en session criminelle, à la cour de la
justice de Ghardaïa. Du 14 octobre au 4 novembre 2012, quelque 50 personnes
sont interpellées et 30 affaires de criminalités vont être jugées. Conscients
de la noble mission qui leur incombe, les services de la Gendarmerie nationale
et ceux de la Sûreté nationale de Ghardaïa, multiplient conjointement leurs
efforts pour veiller au respect de la loi et à la préservation de l'ordre et de
la quiétude des citoyens. Une mission à laquelle toutes leurs composantes s'attèlent
avec abnégation et dévouement. En dépit de cette volonté et des efforts
consentis, les phénomènes de l'insécurité, de la pédophilie et de la drogue
continuent de se poser avec acuité, générant de nombreuses préoccupations.
L'origine de cette inquiétante recrudescence des délits et forfaits est dans la
poussée démographique, l'exode rural, le chômage, l'oisiveté, la pauvreté,
l'urbanisme accélérée, etc. autant de facteurs qui nécessitent une approche
sociale en parallèle de la question sécuritaire. Selon l'ordre du jour de cette
3ème session criminelle de la wilaya de Ghardaïa, qui vient de commencer, plus
de 50 prévenus en détention comparaîtront pour divers chefs d'accusation.
Poursuivant leurs efforts soutenus, les différents services de sécurité ont
traité, durant les 9 mois de l'année en cours, plus 154 affaires de drogue.
Dans le cadre de la lutte contre le fléau de l'insécurité routière, les
services concernés ont verbalisé 1.461 vélomoteurs et 2.700 véhicules.
Néanmoins, en dépit des opérations de contrôle et de sensibilisation, de
nombreux usagers de la route ne respectant pas le code de la route.
En effet, sur la même période, le nombre d'accidents a avoisiné 668, mettant une fois de plus, en exergue le comportement irresponsable des conducteurs d'engins derrière la prolifération des accidents. Conscients du phénomène de l'insécurité, les services de la Gendarmerie et de la Sûreté nationale continuent, conformément à la politique de proximité prônée par leurs directions respectives, à renforcer la sécurité afin d'accompagner l'évolution de la société et les mutations en cours. Cependant, personne ne nie les efforts des services concernés. Le paradoxe réside, néanmoins, dans le nombre d'agressions qu'on voit ou dont on entend parler quotidiennement, laissant croire que le nombre de délinquants mis hors d'état de nuire n'a pas dissuadé certains qui ne cessent de changer leurs méthodes. Les efforts doivent se poursuivent pour garantir une meilleure approche sécuritaire et traduire, sur le plan pratique, la mise en œuvre de l'approche sociale. La répression des délits exige, toutefois, la conjugaison des efforts de l'ensemble des forces de l'ordre et des organisations judiciaires. |
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