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Aucune augmentation des tarifs de bus ne sera effectuée pour l'instant. Le directeur des Transports a été clair quant aux transporteurs désirant revoir à la hausse leur billetterie. Cette hausse des tarifs, pour le moment, n'est ni pour l'intérêt de l'usager ni pour celui du transporteur et toute proposition doit être faite directement au ministre des Transports ; procédure qui permettra d'éviter toute infraction à la réglementation. C'est ce qui ressort de la séance de travail regroupant, en fin de semaine dernière, le responsable des Transports et les 5 représentants des syndicats des transporteurs et qui sont l'UGCAA, le SNTT, l'UNACT, l'ONTA et l'UNAT. Le directeur des Transports s'oppose à toute augmentation anarchique, décidée de manière unilatérale et exige que toute proposition, si elle faite, doit être adressée au ministère de tutelle. Cette rencontre, tant attendue par les syndicalistes, a été une occasion pour faire part de leurs doléances dont celles liées au problème de la délivrance des licences d'exploitation. Un véritable handicap pour les professionnels du secteur qui, depuis des années, revendiquent le déblocage de ces documents. Le chiffre exact des licences devant être délivrées n'a pas encore été fixé même si certaines sources parlent de 600. Le wali d'Oran a chargé le directeur des Moudjahidine pour mettre sur pied une commission laquelle étudiera les modalités d'attribution de ces licences. Ainsi et pour relancer ce dossier épineux, les délégués des 5 syndicats devront prendre attache, cette semaine, avec la direction des Moudjahidine. Les conclusions de cette rencontre seront remises au directeur des Transports qui les transmettra au wali d'Oran. Par ailleurs, pour ce qui est de la formation imposée aux anciens chauffeurs de taxis dont le contrat de location de la licence d'exploitation arrive à terme, celle-ci a été annulée à la demande des syndicats. Ces derniers ont trouvé cette formule inutile pour des professionnels qui ont plus de 30 ans d'expérience dans le domaine. D'autre part, l'assistance s'est penchée sur l'autre dossier relatif aux nouvelles sociétés de taxis, avec la création de 81 sociétés, avant la fin de l'année. La réaction de certains syndicats, à l'exemple de l'UGCAA et de l'ONTA, ne s'est pas fait attendre ; ces derniers appréhendent les conséquences que peuvent engendrer ces nouvelles sociétés, notamment sur le plan social puisque 700 chauffeurs de taxi sont en chômage technique alors que des agréments sont délivrés en parallèle pour créer ces nouvelles sociétés. Un déséquilibre entre l'offre et la demande vu que le parc automobile d'Oran est saturé affirme-t-on. Pour la direction des Transports, cette disposition vient en application des directives du ministère de tutelle lesquelles visent à créer de l'emploi. Les syndicats devront réunir leur base et voir quelles solutions doivent être prises, de l'avis de l'ONTA, pour faire face à ce problème. |
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