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Décidément, le
Mouloudia d'Oran a touché le fond, et cet immense imbroglio qui caractérise
l'actualité quotidienne du club a amplifié la crise interne, qui donne
désormais l'impression de devenir interminable et quasi chronique. Au lieu
d'unir leurs forces et travailler pour le bien du club, la SSPA et le CSA sont
en train de mener le Mouloudia vers l'abîme . Ayant pris la décision de se
retirer de la présidence du CA, Youcef Djebbari a indiqué qu'il ne soutiendra
plus l'équipe et qu'il mettra les dirigeants de la SSPA devant leurs
responsabilités. «Tout le monde sait que Abdelilah et Kalaïdji avaient fui
leurs responsabilités la saison dernière lorsque l'équipe flirtait avec la
relégation.
Et les voilà à présent en train de créer la pagaille au sein du club. Qu'ils en assument donc les conséquences. Abdelilah se dit président du MCO, qu'il fasse alors face aux difficultés», dira Djebbari lors de l'assemblée générale extraordinaire, tenue jeudi au siège du club. «Pour ma part, j'attendrai le verdict du tribunal le 17 octobre pour décider de mon avenir à la tête du club», poursuivra Djebbari, qui revendique toujours l?illégalité du CA. Cette AGE, qui s'est tenue en présence de 35 membres seulement sur les 142 inscrits sur la liste, s'est déroulée en l'absence des représentants de la DJS pour des raisons inconnues. Toujours est-il que les présents ont évoqué plusieurs sujets importants, dont le retrait du club amateur de la SSPA. «La valeur du Mouloudia d'Oran doit obligatoirement être rehaussée. Nous allons accorder un délai d'une semaine aux dirigeants de la SSPA pour revoir le tiers bloquant du CSA au sein de la société, qui est actuellement estimé à 300 millions de centimes. Lorsqu'on sait qu'un simple actionnaire vaut deux fois plus que le MCO, c'est révoltant. Dans le cas contraire, nous allons porter l'affaire au niveau de la justice, mais en attendant, je pense qu'il serait urgent de retirer le CSA de la SSPA», a indiqué Djebbari, avant de préciser : «Au début, il a été procédé à la création d'une société quelconque et c'est le MCO à travers le CSA qui a été intégré comme actionnaire dans cette société. Or, logiquement, et d'après les statuts des sociétés sportives et du cahier de charge, c'est au MCO de créer sa propre société sportive dans laquelle le CSA devait avoir la part du lion: c'est à dire l'actionnaire majoritaire. Voici la première erreur commise par l'ancienne direction. Cela nous donne donc légitimement le droit de séparer le CSA de la SSPA, qui doit trouver un autre logo, autre que celui du MCO, pour son statut juridique». Aussi, la composante de l'AG a été l'autre sujet de discussion des présents. Cette dernière sera revue et corrigée selon Djebbari. «Nous avons pris la décision de rayer de la liste ceux qui cumulent dix absences lors des dernières séances de travail», poursuivra-t-il. Pour sa part, Larbi Abdelilah, récemment installé au poste de PDG de la SSPA, veut prendre le taureau par les cornes pour apaiser la tension, notamment après le départ du staff technique et l'entrée en grève des joueurs. Ce dernier a procédé à la nomination de Sebbah Benyagoub au poste d'entraîneur- adjoint, en attendant de désigner l'entraîneur en chef. Dans ce sens, plusieurs techniciens locaux ont été sollicités, dont Medjadj Nadjib, Mecheri Abdelah et Benchadli Djamel. Ces deux derniers sont d'ailleurs en ballotage pour occuper ce poste. Selon Abdelilah , c'est aujourd'hui que sera connu le nom du nouvel entraîneur ,il sera présenté aux joueurs au cours d'un diner et ce dans le but de les sensibiliser et de les rassurer. En attendant d'y voir plus clair, c'est Sofiane Elimam, le fils du regretté Kacem, qui a été désigné manager général du club et c'est lui qui devrait normalement accompagner l'équipe à Bordj Bou Arréridj. |
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