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Comlme annoncé,
les membres du bureau de la section syndicale (UGTA) de la direction des
Travaux publics ont entamé hier, leur mouvement de grève de la faim en guise de
protestation contre «les agissements du directeur et des sanctions arbitraires
prises à l'encontre de certains travailleurs et en particulier deux
syndicalistes, bafouant toutes les lois». Des banderoles, sur lesquelles est
écrit «non au terrorisme administratif», «non à la hogra», et «non aux injures
et aux insultes», ont été brandies par les grévistes. Contacté, le secrétaire
général de cette section syndicale M. Maâtallah a affirmé que «cinq membre du
bureau à savoir: le secrétaire général, l'organique, les chargés de la
Formation et de l'Information et deux autres membres, ont entamé une grève
illimitée de la faim jusqu'à satisfaction de leur revendication à savoir: la réhabilitation
des employée sanctionnés et/ou mutés arbitrairement, dans leurs droits». Et
d'ajouter «un inspecteur du travail s'est déplacé sur les lieux et nous lui
avons exposé nos problèmes, notamment certains agissements du directeur. Le SG
du syndicat a tuenu à signaler que le directeur a procédé, hier, à une retenue
de salaire de 4 jours à l'encontre du chargé de l'organique. Lundi, la section
syndicale avait organisé une conférence de presse. Selon le SG de la section
syndicale «deux syndicalistes ont été mutés vers d'autres subdivisions, sans
aucun motif. Le premier syndicaliste, en l'occurrence M. Naiti, a été muté au
parc à matériel alors qu'il est technicien en travaux publics et organique de
la section syndicale. Ce dernier a fait l'objet d'une mutation portée à faux
vis-à-vis de la loi 90/14 du 02/06/1990, relative à l'exercice du droit
syndical (articles 51-52-53 et 53 bis).
Le même employé a été sanctionné par un blâme et a dû subir des injures et même des menaces de la part du directeur». Une plainte sera déposée par cet employé. Un autre syndicaliste M. Bekkada a été muté à la subdivision d'Aïn El-Tucrk». Signalons par ailleurs, que le directeur a refusé de recevoir la presse qui voulait avoir sa version des faits. |
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