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En prévision de l'Aid El Adha des dispositions fermes seront prises
contre les particuliers ayant pour habitude de transformer leurs locaux, en
points de vente de cheptel, selon des sources de la direction du Commerce. A
cet effet, des opérations de contrôle seront effectuées régulièrement par les
services concernés.
En outre la direction des Services agricoles de la wilaya d'Oran a organisé plusieurs rencontres avec les responsables de l'inspection vétérinaire de la wilaya et les vétérinaires de l'ensemble des 26 communes. Le but est de fixer les points de ventes de cheptel et d'élaborer un programme visant à accroître les sorties de consultation et d'inspection du cheptel. Chaque année à l'approche de l'Aid, des maquignons piétinent toute règle d'hygiène et citadine, et élisent domicile dans le tissu urbain et ce, au su et au vu de tous. La direction des Services agricoles de la wilaya, à travers le service vétérinaire, va organiser des visites d'inspection au niveau de points réglementés. Sans exception, toutes les coopératives d'élevage de la région seront soumises à des contrôles vétérinaires et d'hygiène rigoureux. Le but est de contrôler les normes d'hygiène pour la préservation de la santé des consommateurs, à cette occasion. L'environnement dans lequel prospère le bétail sera également au centre d'intérêt des inspecteurs vétérinaires. Or, toute vente de cheptel, en dehors des espaces fixés ou aux abattoirs, est strictement interdite. L'année écoulée, une soixantaine de points de vente de cheptel ont été désignés, dans la wilaya d'Oran par l'Inspection vétérinaire. Cette directive, reprise chaque année, reste inappliquée en raison de la faiblesse des moyens et le nombre de «zribate» (étables) augmente, au fur et à mesure que le jour J approche. Dans chaque quartier, on retrouve une «zriba» comme c'est le cas à Boulanger ou Cité Petit où on propose des moutons à divers prix. A cela s'ajoute la difficulté des services vétérinaires de contrôler le cheptel, comme cela doit se faire dans les points de vente officiels, installés notamment aux abords de la ville. Cependant, les riverains outrés par cette situation récurrente pointent du doigt certains propriétaires qui louent leurs garages ou leur jardin à ces revendeurs qui ne se manifestent qu'avant cette fête religieuse. Là, les ventes sont rares et les gens qui viennent, le font surtout pour tâter la température du marché ovin, sachant que le prix du kilo de viande ovine atteint des niveaux jamais égalés. |
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