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Sous un soleil de plomb, les étudiants de l'Institut de droit et des
sciences politiques ainsi que les étudiants en géologie ont tenu, hier, un
sit-in devant l'université de Belgaid et bloqué l'accès aux autres étudiants,
aux enseignants et au personnel de l'administration. Ce sont des universitaires
de 4 ème année droit classique, 2ème année droit LMD et 3ème année géologie,
affiliés à l'union générale des étudiants libres qui ont protesté contre la
situation de blocage dans laquelle ils se sont retrouvés en ce début de la
nouvelle année universitaire. Les protestataires dénoncent le non respect de la
réglementation concernant la correction des examens et le passage à l'année
suivante de leur cursus. Selon le représentant des étudiants de 4ème année
droit classique, «c'est tout le système de correction des examens qui est
contesté. Les DS et rattrapages n'ont pas été corrigés jusqu'à présent et nous
ne savons pas si on a eu nos modules ou pas. Nous avons fait des recours mais
aucune réponse jusqu'à présent. On n'a pas droit au rachat et se sont 45
étudiants concernés par ce problème qui ne savent pas quoi faire en ce début
d'année». Même situation pour les étudiants en 2ème année droit LMD. Le représentant
de ces derniers a expliqué que «les étudiants n'ont pas eu leurs notes d'
examens du 1er semestre. Ils n'ont pas eu droit de regard des copies et le
système crédit appliqué pour l'obtention des modules n'a pas été respecté».
Le même interlocuteur souligne que «dans les années précédentes, il suffisait d'avoir 90 points crédits pour boucler l'année avec les modules essentiels acquis. Or cette année, ils nous ont imposés 115 points crédits pour avoir l'année. Dans le cas contraire, c'est l'ajournement». Quant aux étudiants de la 3ème année géologie, c'est le même problème de notes qui se pose. La représentante de ces universitaires a révélé que pour une promotion de 87 étudiants, 22 seulement ont bouclé l'année. 65 étudiants ont été ajournés. Nous n'avons eu que de mauvaises notes et nous n'avons pas eu n droit de regard des copies d'examen». Vu tous ces problèmes, les protestataires sont déterminés à poursuivre leur mouvement de protestation et demande la rencontre du recteur et du vice recteur de l'université d'Es-Senia pour discuter autour d'une même table de toutes ces questions qui restent en suspens. |
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