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Le nouveau
ministre de l'éducation Abdellatif Baba Ahmed s'est engagé devant les syndicats
du secteur en affirmant qu'il sera attentif à leurs revendications avec un
dialogue ouvert et une large concertation. Selon M. Boudiba du CNAPEST, le
ministre a affirmé que «50 % des préoccupations socioprofessionnelles du
secteur peuvent être concrétisées dans le plus bref délai». M. Boudiba a
souligné que la réunion du jeudi dernier, entre le ministre et les syndicats du
secteur était une rencontre protocolaire.
«Le ministre s'est entretenu avec l'ensemble des syndicats. Il a pris la peine de nous écouter, syndicat par syndicat en précisant qu'il étudiera tous les dossiers, même les dossiers épineux, au cas par cas» a-t-il rappelé. Le représentant du CNAPEST précise que «le ministre s'est montré un homme de dialogue». Et d'ajouter : «il s'est montré prédisposé à ouvrir le dialogue avec tous les syndicats». Pour Meriane Meziane du SNAPEST : «la rencontre du jeudi est une réunion de prise de contact. On ne peut rien avancer pour l'instant en attendant les prochaines rencontres avec le ministre, pour s'assurer de l'aboutissement de nos revendications». Meziane Meriane a affirmé que le ministre a demandé qu'un calendrier de rencontres avec les représentants des syndicats soit adopté. Pour le représentant du SNAPEST, plusieurs dossiers et revendications ont été détaillés devant le ministre. Il a cité le calcul de la prime du Sud par rapport au nouveau salaire de base qui se calcule encore sur l'ancien salaire, ainsi que la revalorisation des heures supplémentaires, une mesure applicable dans d'autres secteurs de la fonction publique. A cela s'ajoute l'accélération de la promulgation des textes d'application relatifs au statut des travailleurs de l'éducation. Sur le volet pédagogique, le SNAPEST a insisté sur la nécessité de restituer l'enseignement technique. «Ce n'est pas normal, nos responsables ont déjà soulevé le problème de manque de spécialités et d'autre part ils veulent supprimer l'enseignement technique». Pour Meriane, «un pays qui se veut émergeant, doit au contraire revaloriser l'enseignement technique». Enfin, les syndicats contactés ne parlent pas de satisfecit. «Bonne intention pour ouvrir le dialogue, on parlera de satisfaction lors de l'aboutissement de nos revendications», conclut Meriane Meziane. |
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