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Un marché qui fait encore parler de lui

par A.El Abci

Des citoyens, riverains, clients ou habitués du marché couvert de fruits et légumes Boumezzou, situé en plein centre ville du vieux rocher, se plaignent de l'état de dégradation avancé dans lequel il se trouve et surtout les amas d'ordures,les déchets ainsi que les eaux stagnantes qui obstruent ses entrées et allées en rendant difficile les déplacements des clients. Ainsi, selon certains de ces derniers rencontrés sur les lieux, «il est vraiment dommage qu'un marché comme celui de Boumezzou, occupant un emplacement aussi stratégique que le sien, soit réduit à cette scandaleuse et terrible situation de laisser aller inconcevable». Et l'un d'eux d'ajouter : «ma préférence est toujours aller à ce marché que je fréquente régulièrement, m'approvisionnant en fruits et légumes, mais également en viande et en d'autres produits , car le lieu ne manque pas d'épiceries non plus. Ce que nous déplorons c'est cet état de décrépitude dans lequel s'enfonce ce marché. Ainsi le plafond a manifestement un réel besoin de travaux de réparation. Il en est de même des tas d'ordures, de déchets et autres détritus jetés pelle- mêle aux abords du marché et en son intérieur, a telle enseigne que ce marché, sans doute le plus ancien de la ville et qui devrait être son fleuron, vit une situation cauchemardesque». Des commerçants font savoir que le wali les a informés, il y a près de 04 mois, lors de sa visite au marché de Boumezzou, que ce dernier sera réhabilité et qu'un montant de 400 millions de centimes lui a été consacré. Mais depuis, disent-ils, c'est le silence radio. Questionné à ce sujet, le directeur du commerce, M. Boulaarak, dira, que le montant en question concerne l'étude de réhabilitation du marché, laquelle étude est d'ailleurs sur le point d'être finalisée et le lieu sera pris en charge et dont la structure sera complètement relookée. «Ce que je peux dire pour l'instant, car il faut attendre l'aboutissement de l'expertise pour être plus indiqué, c'est qu'il y a un problème de fuite d'eau et que cela nécessite des études géologiques approfondies», souligne notre interlocuteur. Pour sa part, le vice-président de l'APC de Constantine, M. Laib, déclare qu'en attendant l'entame des réhabilitations, la question des ordures et déchets sera traitée en priorité. «Nous allons demander aux jeunes de l'Ansej, dont la micro entreprise est chargée de leur enlèvement en une seule rotation, de passer à deux rotations par jour quitte à renégocier la rétribution».