Le projet de généralisation de la collecte enterrée d'ordures, sur l'ensemble de la ville, est en voie de concrétisation, a-t-on appris de sources concordantes.

Après la cité ?Akid Lotfi», la mairie d'Oran a programmé, dans une première étape, l'installation de 44 nouvelles bornes en particulier au centre-ville et aux quartiers résidentiels. Ce nouveau système est une solution, clés en main, pour cette collectivité locale qui souhaite améliorer la qualité de vie des citoyens en dissimulant les points de collecte des ordures domestiques. Les nombreux atouts offerts par ce nouveau système ont finalement convaincu les responsables de cette municipalité pour étendre l'expérience du secteur urbain ?El Menzah' (Canastel) aux autres secteurs urbains de la ville. Le nouveau système peut être implanté en plein centre-ville sans causer de désagréments aux riverains. Les bornes sont esthétiques offrant ainsi une intégration paysagère discrète et un gain d'espace. Autre avantage, ces bornes sont accessibles H/24 et 7/7 jours. Les bornes peuvent être également sécurisées par des codes d'accès et codes à barres pour empêcher les chiffonniers de fouiner dans les ordures. La borne est en outre, grâce à sa structure en acier, particulièrement résistante au feu. Les deux bornes sont hermétiques ce qui empêche l'émanation d'odeurs nauséabondes. Elles sont aussi équipées d'ascenseurs sécurisés fonctionnant avec une batterie électrique autonome pour la collecte des déchets. Les éboueurs ne sont désormais plus obligés de manipuler les déchets ce qui va réduire les risques de contamination par des maladies liées au contact des ordures. Autre avantage de ce système, la possibilité de mettre en place plusieurs bacs sur un même site, de sorte à susciter un système de tri des déchets, pour pouvoir les recycler. Il est à rappeler que le nouveau système enterré et automatisé pour la collecte des déchets ménagers, a été lancé récemment à la cité ?Akid Lotfi'. Deux bornes avaient été installées, à titre gracieux, par une entreprise privée gérée par des ressortissants algériens résidant en France.

La réalisation de ces deux bornes de collecte souterraine et automatisée, aurait coûté 120 millions de centimes.

D'autre part, il y a lieu de signaler que le ministère de l'Environnement vient d'inscrire un projet pour équiper le nouveau CET d'une station de traitement du «lixiviat» (liquides s'écoulant des ordures). Un avis d'appel d'offres a été lancé pour doter 8 centres d'enfouissement technique, à travers le territoire national, de stations de traitement du «lixiviat» (ou «percolat»).

Il est à rappeler que les habitants des localités limitrophes du CET du groupement d'Oran sont montés au créneau, depuis le début de la saison estivale pour dénoncer les odeurs nauséabondes provenant de ce centre. Une commission de l'APW s'est déplacée sur les lieux pour trouver une solution à cette situation. Les responsables du CET avaient finalement décidé de recourir aux services de la SEOR pour vidanger le bassin de stockage des «lixiviats» qui ont été transférés vers la station de traitement et d'épuration d'El Kerma.