Le coordinateur et membre influent du conseil d'administration de la
Société sportive par actions SSPA-MC Alger, Omar Ghrib, a indiqué qu'il ne
reconnaît pas le nouveau président du club sportif amateur CSA-MCA, Amar
Brahmia. Ce dernier soutient à son tour que les membres du conseil
d'administration de la SSPA ont tous démissionné et que le CSA est l'unique
actionnaire de la SSPA.
Ghrib a indiqué qu'il «ne connaît pas et ne reconnaît pas» Brahmia en
tant que président du CSA. Pour Ghrib, Brahmia «prétend» être président du CSA
alors qu'il n'a pas d'agrément. «Peut-on se prévaloir président du CSA avec un
récépissé?», se demande avec ironie Ghrib qui appelle à «appliquer les lois de
la République». De son côté, Brahmia affirme qu'il est «président du CSA» et
qu'il dispose de document «attestant son statut». Il a affirmé que la SSPA est
«prise en otage» dans la mesure où les membres du conseil d'administration de
la SSPA (football) ont démissionné, selon les documents établis par le notaire.
En ce sens, Brahmia a indiqué que la réglementation sera appliquée. «Il n'y a
pas d'actionnaire à la SSPA, mais un ou deux créanciers ou qui prétendent
l'être», a-t-il dit. Pis encore, il n'a pas écarté l'éventualité de dissoudre
carrément la SSPA. Brahmia a lancé un appel au ministère de la Jeunesse et des
Sports, qui représente l'autorité politique du sport en Algérie, pour mettre fin
à cette situation. Il a également averti qu'il fera appel à des juristes pour
clarifier la situation au MCA, notamment la SSPA. Pour Brahmia, le MCA, qui est
un «grand club, doit donner l'exemple en matière de professionnalisme». La
polémique est bien engagée, sachant que Brahmia est conseiller à Sonatrach,
laquelle reprendra le MCA avec l'ensemble de ses sections (y compris le
football), conformément aux instruction des plus hautes autorités de l'Etat.