La commission chargée du suivi de l'étude d'extension du projet du tramway de Constantine, dans sa 1ère ligne vers l'aéroport Mohamed Boudiaf sur une distance de 2,7 km et la seconde de Zouaghi jusqu'à la nouvelle ville de Ali Mendjeli sur une longueur de 10,5 km, s'est réunie jeudi dernier sous l'égide du wali M. Bedoui et a donné son accord pour le linéaire de ce projet stratégique présenté par le bureau d'études. Selon les déclarations du directeur des transports de la wilaya de Constantine, Farid Khélifi, faites à la radio régionale, «la commission a enregistré avec satisfaction l'avancée notable des études présentées sur ces deux extensions par le bureau d'expertise qui en a la charge et adopté l'itinéraire retenu ». Dans ce cadre, le wali a demandé à toutes les parties prenantes du projet, à savoir les services des ressources en eau, ceux des travaux publics, de l'aménagement et de l'urbanisme ainsi que d'autres plus techniques tels ceux de la SDE, Algérie Télécom, la SEACO de mettre à disposition de ce projet toutes les informations nécessaires. Il s'agit en l'occurrence pour chaque service de fournir toutes les indications indispensables concernant les emplacements de ses réseaux souterrains actuels au niveau de la nouvelle ville de Ali Mendjeli.

Par ailleurs et au cours de la même réunion de la commission de suivi, Nouredine Bedoui a par contre exprimé un réel mécontentement à l'endroit des travaux du même tramway mais concernant sa tranche allant de Zouaghi vers le centre-ville de Constantine. En effet, il en a résulté à la présentation de l'état de la situation de ce tronçon du projet par les entreprises réalisatrices, un grand retard dans les travaux de réalisation du projet. Ces dernières, n'ayant manifestement pas tenu leurs promesses comme faites auparavant, le wali a donc donné des instructions fermes à l'effet de combler le retard enregistré.

Toujours selon le directeur du transport, M. Khelifi, le wali a donné des directives pour accélérer le rythme des travaux et les intensifier. Retards qui ont été ainsi enregistrés en considération des perturbations qui en ont affecté le rythme et ce, pour essentiellement une mauvaise organisation des chantiers. Les travaux ont atteint, selon les présentateurs du rapport, dira-t-il, près de 84%, pour les grands travaux pour ce qui est du tronçon du centre-ville, et sont encore plus élevés pour surtout ceux situés entre l'université islamique Emir Abdelkader et le stade Benabdelmalek. Et en conséquence, il a été demandé à l'entreprise réalisatrice de passer au travail par équipe et d'adopter le système des trois fois huit, pour mieux rattraper le retard enregistré, conclura-t-il.