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Le Salon
international du livre dans sa 17ème édition ouvrira ses portes au grand public
du 20 au 29 septembre. Il sera de retour à la SAFEX, aux Pins maritimes, après
son délogement depuis 3 ans à l'esplanade du complexe 5-Juillet. Un endroit qui
a posé beaucoup de problèmes en matière d'organisation, notamment avec les
fameux chapiteaux. On prévoit une forte participation lors de cette édition
avec l'inscription de 750 exposants contre 521 participants l'an dernier.
L'effet surprise de cette édition, la position de pays invité d'honneur a été
réservée à l'Algérie elle-même. «Ce n'est là ni une marque d'égoïsme ni de la
prétention mal placée, mais seulement une volonté d'inviter sur le podium du
salon l'histoire et la mémoire de notre pays», précise le commissaire du Sila,
Hamidou Messaoudi, lors d'une conférence de presse à la Bibliothèque nationale
d'El-Hamma. La participation algérienne sera représentée par 245 éditeurs et
écrivains dont la grande partie sera concentrée au pavillon central d'une
surface de 8.000 m² sur 14.000 m² d'espace global réservé à l'exposition de ce
salon. Les étrangers seront fortement présents avec des exposants originaires
de 40 pays. On cite, entre autres, l'Allemagne, l'Angleterre, l'Arabie
Saoudite, les Emirats arabes unis, les Etats-Unis d'Amérique, l'Espagne, la
France. A noter que l'Egypte, qui a voulu contribuer avec 200 exposants,
participera seulement avec 108 en raison du manque d'espace. «Pourtant, les
organisateurs ont mobilisé une surface de 14.000 m², mais en raison de la forte
participation, l'Egypte n'a eu droit qu'à 108 exposants».
Le commissaire du Sila a ouvert une parenthèse pour affirmer que ce n'est pas l'Algérie qui a choisi les éditeurs égyptiens qui ont exprimé le souhait de participer à cette foire, «mais nous avons confié cette tâche à l'Union des éditeurs arabes pour éviter toute polémique ou préjugés sur le sujet». Pour ce qui est de la Syrie, qui a l'habitude de participer en force au salon du livre à Alger, seuls 40 exposants participeront à cette 17ème édition. Enfin, le commissaire du Sila a affirmé que toutes les conditions sont réunies pour réussir cette édition. «Le seul problème qui nous dérange est que l'ensemble des éditeurs algériens veulent exposer au pavillon central, chose qui relève de l'impossible puisque ce pavillon est de 8.000 m² seulement», a-t-il expliqué. Le représentant du ministère de la Culture, Hadj Nacer Rachid, et le responsable de communication, Noureddine Azouz, ont affirmé que la Safex offre des conditions parfaites pour la réussite de ce grand événement, notamment grâce à la disponibilité du transport dans la capitale. Il cite le métro et les lignes de transport par bus qui permettent à partir de l'ouest et du centre d'Alger de rejoindre la ligne de tramway desservant le centre-est et l'est de la ville. Sachant aussi que le tramway assure un accès direct vers la Safex. Les organisateurs de cette 17ème édition informent l'opinion publique que des navettes de minibus de l'ETUSA seront mises en place, au bonheur du grand public, à partir des gares routières principales de la capitale. Sur un autre plan, ce salon baptisé «Mon livre, ma liberté» sera consacré pour cette édition à l'histoire algérienne, notamment à la révolution algérienne. «Il y aura deux couloirs, un couloir dédié à l'histoire révolutionnaire récente de 1962 et à l'ancienne résistance et un autre couloir dédié aux romans». Un colloque est prévu également du 28 au 29 septembre sur la «littérature et l'histoire». Il verra la participation d'écrivains et chercheurs et une quarantaine de communications seront présentées. |
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