Les dirigeants du CSC, sous la houlette du coach Français Roger Lemerre,
peuvent se targuer d'avoir monté une dream-team à l'Est, qui a réussi son
entrée en matière pour cette entame du championnat 2012-2013, Bologhine, là où
beaucoup auraient plié l'échine devant l'ogre de Soustara. C'est dire que le
match nul arraché par les camarades de Bezzaz a un goût de victoire. Un bon
point amplement mérité qui peut d'ores et déjà conforter les Sanafirs dans
leurs nouvelles ambitions pour cet exercice. Les Clubistes, soutenus plus que
jamais par un nombreux public loin de ses bases, ont donné une tout autre image
de celle que tout le monde connaît. Ce n'est plus le CSC qui se cantonne en
défense pour aller porter quelques attaques en contres. L'équipe version
Lemerre a donné un aperçu de sa nouvelle philosophie du jeu, et c'est tant
mieux pour ses fans et tous les spectateurs. Outre la touche du coach, il y
lieu de mettre en exergue cet amalgame d'anciens joueurs et nouvelles recrues
qui ont laissé apparaître une réelle volonté pour redonner un autre label à
leur formation. Les arrivées de Natech dans les buts, de Griche en défense, de
Boucherit, Naït Yahia, Belakhdar et le remuant Hemani, pour ne citer que
ceux-là, aux côtés des Bezzaz, Gil Ngomo et Mansouri, autorisent les espoirs
les plus fous aux Sanafirs. Ce bon point ramené de Bologhine devrait encourager
les poulains de Lemaire qui, en coach averti, doit tout de suite « recadrer »
son groupe et exhorter ses joueurs à garder les pieds sur terre. La suite ne
sera guère une simple affaire devant des Hamraouas qui ont le dos au mur après
leur première défaite à domicile devant la JSMB. De toute façon, après ce
résultat prometteur, on s'attend à voir un stade Hamlaoui plein à craquer.