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Le secteur de
l'éducation qui se traînait dans les dernières places au niveau national, est
enfin sorti du tunnel et a enregistré à la fin de l'année scolaire écoulée des
résultats meilleurs, se classant au milieu du tableau dans les trois examens
(83% à l'examen de la 5ème au BEM et enfin, 50% au baccalauréat). Beaucoup de
choses ont ainsi changé. On a noté une plus grande organisation, une parfaite
maîtrise des différents dossiers et un suivi permanent des domaines éducatif et
pédagogique. La bonne moisson de résultats de la dernière année scolaire a été
le fruit de plusieurs opérations. Les cours de rattrapage et de soutien, les
différents séminaires pour les professeurs des classes d'examen, l'abaissement
du taux d'occupation dans les classes, la disponibilité du manuel scolaire, un
suivi rigoureux de l'application des programmes et enfin un apport personnel,
et non des moindres, du wali, on été les éléments essentiels, permettant ainsi
à la wilaya de relever la tête et de devenir enfin «une wilaya comme les
autres». Les concours de recrutement (plus de 700 nouveaux postes) se sont
déroulés dans de très bonnes conditions. Après la proclamation des résultats,
les candidats qui ont déposé des recours ont assisté à l'étude de leurs
dossiers (et c'est une première à Djelfa) et ont pu vérifier eux-mêmes le
travail des commissions qui ont étudié leurs dossiers. Pour cette rentrée
scolaire, tout semble fin prêt pour une bonne entame. Pour M. Bencherek
Abdeslam, chef de service de la scolarité, le problème de la surcharge des
classes (qui handicapait le secteur ces dernières années, a été enfin maîtrisé.
La moyenne du taux d'occupation par classe est redescendue à 37/38 élèves
(alors qu'il était de plus de 50 dans plusieurs établissements). Les listes des
bénéficiaires des 3000 DA ont été déposées dans les daïras au mois de juillet
et les parents seront payés dans la première semaine de la rentrée. Les manuels
scolaires sont également arrivés très tôt dans les établissements et
contrairement aux années précédentes, il n'y a eu ni manque en nombre ni en
matières. Pour les infrastructures, on note la réalisation et l'ouverture de 08
nouveaux établissements (04 CEM et 04 lycées), ainsi que 12 groupes scolaires.