Suite aux nombreuses démarches entreprises par la section des taxis de
l'Union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) quant au
déblocage des licences d'exploitation, une assemblée générale regroupant tous
les adhérents est prévue, demain jeudi, au siège du bureau de coordination de
l'UGCAA sis aux HLM. Le marasme qui secoue le secteur et les promesses non
respectées des responsables est la goutte qui a fait déborder le vase chez la
corporation. Sous pression depuis plusieurs jours, les chauffeurs de taxis ont
trop attendu la concrétisation des revendications formulées depuis 2007, a
affirmé M. Kandsi, secrétaire général de la section des taxis affiliée à
l'UGCAA.
Les professionnels reprochent aux décideurs d'avoir négligé des doléances
dont des promesses écrites ont été déjà données par l'ex-directeur des
transports d'Oran. Mais le vrai problème qui perdure et qui pénalise les
chauffeurs de taxis est bien celui de l'attribution des 600 licences, souligne
le même responsable. La surenchère pratiquée sur ce document a grimpé pour
atteindre les 10.000 DA, chose qui ne fait qu'irriter le syndicat. Avec une
demande qui dépasse l'offre notamment après le chômage technique de plus de 400
chauffeurs de taxis à Oran en raison de la spéculation sur les prix de location
et le nombre de jeunes formés, le problème d'attribution de ces licences ne
peut être résolu que par le wali d'Oran, seul habilité à donner son aval pour
débloquer la délivrance de ces autorisations d'exploitation et résoudre
définitivement ce problème qui malheureusement ne se pose qu'à Oran. Le recours
à la grève n'est donc pas écarté et le mot d'ordre sera décidé lors de
l'assemblée générale, seule habilitée à prendre de telles décisions, fait-on
savoir.