|
Envoyer à un ami |
Version à imprimer |
Version en PDF
Les représentants des gardes communaux de la plupart des wilayas du
territoire national se sont rencontrés une autre fois avant-hier jeudi, à
l'intérieur d'une salle appartenant aux scouts musulmans sise à Mouzaia dans la
wilaya de Blida.
Rencontré sur place, leur représentant national, M. Aliouet Lahlou nous a déclaré que l'ordre du jour de ce conclave comportait la création de « la fondation des gardes communaux», de faire le point sur les signatures recueillies auprès des gardes communaux au niveau national pour revendiquer une revalorisation de la prime compensant les heures supplémentaires qui est jugée insuffisante ( 3.000 DA/mois), alors que le troisième point de cet ordre du jour sera de s'entendre sur les décisions à prendre à l'encontre de certains quotidiens qui : « qui sont bien connus et qui nous ont diffamés, en annonçant que ce sont les gardes communaux qui brûlent les forêts et qui soutiennent le terrorisme » a précisé M. Lahlou. Il continua en affirmant que : « nous allons nous entendre sur les décisions à prendre pour répliquer à cette diffamation, car nous constatons que nous sommes seuls face à cette manœuvre qui vise à nous déstabiliser, surtout quand nous constatons le silence des ministères de la défense et de l'intérieur ». En effet, et toujours selon le représentant des gardes communaux, étant un corps constitué qui agit sous les ordres de l'un de ces deux ministères, c'est à eux de prendre sa défense dans ce cas car « toutes les actions entreprises sont faites sous leur contrôle, et ils savent très bien que nous n'avons jamais commis des actes aussi répréhensibles, leur silence nous fait douter d'eux, c'est pour cela que nous pensons qu'il s'agit surtout d'une manœuvre pour déstabiliser notre mouvement revendicatif ». Mais, ajoute-t-il : « nous ne reculerons jamais, car nous sommes allés loin et ce n'est vraiment pas là que nous allons nous arrêter ». Revenant à la création de «la fondation des gardes communaux», M. Lahlou déclare qu'ils ont opté pour le nom de fondation car, généralement, une fondation est créée pour perpétuer la mémoire d'une personnalité décédée qui a marqué son temps et comme le corps des gardes communaux va disparaitre dans peu de temps - une partie des éléments sera mise à la retraite, une autre intégrera l'ANP et le reste sera versé dans des entreprises nationales- « nous voulons créer cette fondation pour sauvegarder la dignité des gardes communaux et éviter que la mémoire de ce corps qui a tant donné à la nation pour la sauver du terrorisme soit salie », a déclaré les larmes aux yeux, M. Aliouet Lahlou. Finalement les gardes communaux se sont entendus pour continuer leur lutte, afin d'obtenir tous leurs droits, en particulier une révision à la hausse de la prime compensant les heures supplémentaires, le régime de retraite et tous les autres points demeurés en suspens. En outre, une journée de protestation sera observée le 24 octobre prochain en solidarité avec leurs camarades poursuivis en justice, et pour réclamer une extinction totale des poursuites à leur encontre. Enfin et pour revenir à la création de ?la fondation des gardes communaux', les premiers pas seront consacrés au choix d'un siège à Alger, aux questions organiques et à la préparation du dossier de création. |
|