L'augmentation, depuis le 20 août dernier, de la tarification des bus desservant les localités d'Arzew, Gdyel, Hassi Mefsoukh et El Mohgoun a été justifiée jeudi, par M. Baghdad, secrétaire général de l'Organisation nationale des transporteurs algériens (ONTA), lors d'un point de presse, animé à l'occasion, au siège du bureau de coordination sis à l'USTO. Cette hausse des tarifs a été faite en application de la loi 01-13 du 7 août 2001, régissant l'organisation du transport urbain. Rien n'a été fait au hasard et cette hausse a été étudiée et effectuée à la demande des transporteurs.

La loi est claire quant au respect du kilométrage qui fixe le tarif kilométrique à 1,20 DA ajoute-t-il. Ainsi conformément à la réglementation en vigueur, le prix pour la ligne Oran/Arzew a été augmenté de 20 DA soit un tarif actuel de 40 DA, celui d'Oran/Gdyel est désormais à 30 DA, Oran/Hassi Mefsoukh à 35 DA, Oran/El Mohgoun à 40 DA et Gdyel/Arzew à 20 DA.

Une augmentation qui, selon notre interlocuteur, a été faite dans le cadre strict de la loi. Une séance de travail regroupant l'ensemble des transporteurs des voyageurs de ces lignes a été tenue, avant l'application, sur le terrain, de cette augmentation. Les exploitants des lignes ont dénoncé le retard dans l'application de cette hausse des tarifs qui selon eux devait être appliquée bien avant. Cette augmentation, même si elle reste légale selon les transporteurs ne peut, en aucun cas, refléter la réalité du terrain marquée par des charges excessives dont les crédits contractés pour l'acquisition des bus, le carburant, la maintenance des pièces détachées et surtout le prix excessif des huiles de vidange. Autant de problèmes qui entravent le développement du secteur du transport routier.