De toute évidence, le NA Hussein Dey devra attendre encore longtemps pour
connaître la stabilité qui le fuit depuis plusieurs années. La récente
démission inattendue de l'entraîneur Farid Zemiti a démontré une fois de plus
la façon avec laquelle est dirigé ce club, où on ne donne pas assez
d'importance à tout ce qui a trait à la programmation. En effet, Zemiti n'a pas
accepté le fait de n'avoir pas été consulté sur le changement du lieu du stage
qui était prévu à Bordj El-Kiffane. En conséquence, il a considéré que ses
prérogatives ont été piétinées. Quoi qu'il en soit, la majeure partie des
supporters de l'équipe se sont rangés du côté de l'ex-entraîneur pour dénoncer
l'attitude des dirigeants.
Et dire que Zemiti avait accepté de diriger l'équipe sans signer de
contrat au préalable, par amour pour son club, au sein duquel il avait fait
toutes ses classes, ce qui l'a obligé à reléguer le problème d'argent au second
plan. «Ce n'est pas l'aspect financier qui m'a fait revenir au NAHD, car
j'avais vraiment de la peine de le voir dans une situation dramatique. J'ai
donc accepté de lui venir en aide» avait déclaré Zemiti aux proches du club qui
étaient venus lui proposer de prendre la barre technique de l'équipe. Il est
vrai, que depuis que le NAHD est passé au professionnalisme, ses dirigeants
actuels ont fait main basse sur le club, où les problèmes de gestion se sont
amoncelés, ce qui a conduit le club à la relégation. Les dirigeants se trouvent
maintenant dans une véritable impasse, leurs efforts pour trouver un repreneur
se sont avérés vains. De ce fait, la crise financière pourrait aggraver
davantage la situation de l'équipe dont l'effectif devenu moyen, ne pourra pas
jouer l'accession la saison prochaine.