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La commune de Mers El-Kébir est en train d'étudier les volets «
faisabilité » et « impact » d'un projet visant la mise en place d'un réseau
d'assainissement des eaux usées au niveau de Haï Ez Zohour (ex-Roseville) et de
Haï Ouarsenis (communément appelé douar « Sardina »). Ce projet que l'APC
envisage de porter dans la rubrique PCD se veut, en premier lieu, une réponse
aux maintes doléances de ces localités dépourvues d'un réseau d'assainissement
et même d'un dispositif de drainage des eaux pluviales. La « pression » des
habitants quant à ce point, s'est accrue davantage après le lancement d'un
projet similaire dans la localité voisine, le quartier de Hansali (ex- cité
Longs Champs) en l'occurrence.
En effet, les habitants de Haï Ez Zohour, une cité dont la structure urbaine est composée en majorité de maisons de maître avec jardins, datant de l'ère coloniale, réclament une solution définitive à l'épineux et non moins désagréable problème, lié à l'évacuation des déchets ménagers liquides. En fait, ce sont quelques habitants, qui de leur propre initiative et à leurs frais exclusifs, ont installé des canalisations, plutôt de manière bâclée et généralement sans autorisation de voirie, faites de buses en ciment, qu'ils ont branché dans le réseau de drainage des eaux pluviales, faute d'un réseau d'assainissement spécifique aux égouts. Conséquence, les eaux usées sont déversées à ciel ouvert dans les caniveaux découverts tout au long de la bordure longeant la route nationale, avec tous les aléas que cela suppose : refoulement et jaillissement des égouts en cas de bouchage des conduites - comme il en arrive très souvent ? débordement du trop-plein sur la route nationale, quand le niveau des caniveaux dépasse la cote d'alerte, émanation d'odeurs nauséabondes, etc. Ceci, alors que la plus grande partie des habitants de ce quartier continuent de jeter leurs eaux ménagères usées et, autres déchets liquides dans les séculaires fosses septiques, que les camions vidangeurs ont d'ailleurs du mal à accéder. Ainsi, et au vu de cette situation pour le moins désagréable, les autorités locales sont en train d'étudier actuellement la possibilité de mettre en place un réseau d'assainissement à ce niveau, en suivant le même modèle de la fiche technique relative à Haï Hansali tout en l'adaptant bien évidemment en fonction des caractéristiques géotechniques des ces agglomérations. Il est à rappeler dans ce même contexte que l'APC de Mers El-Kébir a consacré dernièrement une importante enveloppe financière, de l'ordre de 1,8 milliards de centimes, pour la mise en place d'un réseau d'assainissement des eaux usées dans le quartier de Hansali, situé à 2,5 kilomètres du chef-lieu communal. Le phénomène des fosses septiques n'est pas nouveau, puisque le procédé adopté à titre provisoire pour régler le problème du rejet des eaux usées a été maintenu dans plusieurs localités. 40.000 foyers sont dotés de fosses septiques, soit 20% des habitants ne sont pas encore raccordés au réseau d'assainissement au niveau de la wilaya d'Oran. La direction de l'hydraulique a prévu, dans ce cadre, l'éradication de 38.000 fosses septiques d'ici fin 2012 et le raccordement de toutes les localités au réseau d'assainissement. Un programme d'action spécial vient d'être élaboré pour supprimer ces fosses, signalées particulièrement dans les communes d'Arzew, Béthioua, Gdyel, Sidi Chahmi et Es-Sénia. Le programme lancé depuis près d'une année a déjà permis l'éradication de 10.000 fosses septiques dans les zones Sud et Est d'Oran. |
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