Sous les principaux chefs d'accusation de vols de véhicules, coups et
blessures volontaires et détention d'armes blanches, un prévenu répondant aux
initiales K. F., âgé de 22 ans, et sa complice, C. K., 34 ans, ont été
présentés, hier, devant le magistrat instructeur près le tribunal correctionnel
d'Aïn El-Turck. Au terme de leur audition, ils ont été placés en détention
préventive. Selon nos sources, le principal accusé, un dangereux repris de
justice ayant bénéficié de la dernière grâce, et qui faisait déjà l'objet d'un
mandat d'arrêt, a été appréhendé par les éléments de la police judiciaire
relevant de la sûreté de daïra d'Aïn El-Turck, la nuit du premier jour de
l'Aïd, dans le bourg Commandant Ferradj (ex-douar Maroc), situé dans le
chef-lieu de ladite daïra. C'est dans ce lieu qu'il est venu se réfugier en se
sachant qu'il était traqué par les enquêteurs de la police de la sûreté de
wilaya d'Oran, indiquent encore nos sources. Ce malfaiteur faisait l'objet
d'une étroite filature, exercée depuis deux mois par les éléments de la sûreté
de police de la daïra d'Aïn El-Turck .Toujours est-il, qu'à la vue des
policiers, il a brandi son sabre en opposant une farouche résistance à son interpellation.
Lors d'une confrontation, il a été formellement reconnu par deux de ses
victimes, l'une propriétaire d'un véhicule de marque Kia et la deuxième d'une
moto grosse cylindrée, volées à Oran au cours du mois de Ramadhan. Le mis en
cause a utilisé sa complice comme appât pour perpétrer le vol à main armée de
la voiture. Selon nos sources, il a également à son actif une série
d'agressions avec arme blanche. Deux de ses victimes, agressées à Oran, se
trouvent dans le coma au niveau du centre hospitalier d'Oran. Les mêmes sources
indiquent aussi que sa présence à Aïn El-Turck, en plus de lieu de refuge,
s'explique par le fait qu'il tentait de constituer un gang spécialisé dans le
vol de véhicules et le racket.