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Décidément rien ne
peut déloger les commerçants clandestins des abords du CW 46 reliant le
rond-point de la cité Djamel à celui de Haï Es Sabah. Les descentes menées
périodiquement par les forces de l'ordre pour libérer les abords de cette route
ne semblent aucunement inquiéter les marchands illicites. Jeudi, une opération
coup de poing avait été menée par les services de sécurité pour chasser les
squatters des abords de cette route. Les policiers avaient procédé au retrait
des papiers des véhicules des marchands illicites stationnés sur les trottoirs
de cet axe routier. Les commerçants clandestins ont été sommés de quitter les
lieux sur-le-champ. Malheureusement, cette énième descente policière n'a pas
dissuadé les squatters bien au contraire, vendredi matin ils occupaient
toujours les lieux. Le chemin de wilaya N° 46 (CW 46) reliant la ville d'Oran à
la commune de Hassi Bounif et en particulier sur le tronçon entre le rond-point
de la cité Djamel et le rond-point de l'EHU est colonisé par ces marchands
clandestins. Les étals de ces marchands illicites constituent une réelle menace
pour les usagers de cette route très fréquentée par les automobilistes et les
moyens de transport urbain et suburbain. Outre le risque des accidents de la
circulation, le stationnement anarchique des camions de ces marchands illicites
et des voitures des clients est à l'origine d'une congestion du trafic
automobile sur cette route stratégique reliant la ville à sa zone Est (Haï
Es-Sabah, USTO, Sidi Maârouf, Hassi Bounif, Boufatis, Fleurus?).
A noter que le dispositif mis en place au début du mois sacré par les services de sécurité pour la récupération des trottoirs squattés par les marchands illicites et les vendeurs à la sauvette à M'dina J'dida, n'a pas eu tous les résultats escomptés. Les services de l'ordre et les marchands illicites se livrent, ces dernières semaines, au jeu du chat et de la souris. A noter que le commerce illégal prospère presque dans l'impunité totale à Oran. La quasi-totalité des secteurs d'activités est gangrenée par le commerce illégal qui représente une part non négligeable du marché. Ainsi, 80% des marchands de fruits et légumes qui exercent dans les marchés de quartiers ne disposent pas de registre du commerce. Les services du commerce avaient recensé l'année dernière plus de 900 commerçants exerçant des activités sédentaires sans registre du commerce. Il y a eu même une « reconversion » des commerçants licites qui trouvent l'idée de travailler dans l'ombre intéressante, voire plus rentable. |
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