Contrairement aux
précédentes saisons, l'assemblée générale du CSA / USMBA s'est tenue
curieusement cette année sans les anciens présidents dont la composante a de
tout temps constitué les membres fondateurs de l'AG. Cette fois-ci, c'est une
autre composante qui a été retenue par la DJS. La question qui se pose est la
suivante : Est-ce le DJS ou le président en exercice qui a remis en question la
composante de l'assemblée générale qui a élu des dizaines de présidents et
adopté une multitude de bilans ? La réponse à cette question ne sera jamais
connue du moment où personne n'est en mesure de forcer le mur du silence imposé
par celui qui est censé être le garant de l'application de la loi et de la
réglementation. En fait, le directeur de la jeunesse estime que la composante
constituant l'AG cette année tire sa légitimité d'un PV établi en 1998 et qui
fait état d'une fusion entre l'IRMBA et l'USMBA, cette fusion n'ayant
d'ailleurs jamais été effective puisque les deux clubs existent toujours et
continuent de percevoir les subventions de l'Etat. Le DJS et ses conseillers
ont sauvé le club qui, jusqu'à présent, a baigné dans l'illégalité. Et
pourtant, l'USMBA a été est fondée en 1933 et non en 1998, et aucun DJS depuis
plusieurs décennies n'a réussi à trouver la faille.
Invité à titre de
membre d'honneur, l'ex-président Hassani Mustapha présent a quitté la salle en
signe de solidarité avec ses pairs. Dans ce contexte, les ex-présidents de
l'USMBA exclus se sont rencontrés pour « dénoncer la transgression de la
réglementation ». C'est ce qui ressort dans un communiqué signé par une dizaine
d'anciens présidents. En dépit de cette contestation portée selon les protestataires
devant le premier magistrat de la wilaya, les bilans moral et financier ont été
adoptés. Le bilan financier fait ressortir 1.523.392, 00 centimes de recette
alors que les dépenses se chiffrent à 1.532.677, 00 centimes selon le
commissaire aux comptes. A noter qu'en prévision de la tenue de l'AG élective
prévue le 23 août à 16 h 30 au stade Adda Boudjelal, une commission de
candidature comportant quatre membres, dont un fonctionnaire de la DJS, a été
installée et présidée par le président sortant Baghdad Benaïssa. Toutefois, une
commission de recours a été constituée séance tenante en prévision de cette
AGE.