A une semaine de
l'Aïd El-Fitr, les familles ont plutôt la tête à la préparation des gâteaux
pour honorer à sa juste valeur cette fête religieuse, et à également préparer
les enfants à la rentrée scolaire; cependant que les prix de la mercuriale ont
repris leur envol et ce, après avoir enregistré un recul à partir de la 2ème
semaine du Ramadhan. Ainsi, les prix des fruits et légumes ont connu des
hausses, à l'instar du prix du kilogramme de la pomme de terre, qui a grimpé
hier de 50 à 60 dinars, alors qu'il ne dépassait pas les 35 à 40 dinars en
plein milieu du mois de jeûne. Il en est de même pour les haricots à écosser
qui sont cédés à 190 et 200 dinars le kilogramme contre 170 et 180 la veille à
peine; les haricots verts sont vendus à 120 et 140 dinars, la salade affiche
les 100 dinars, soit près de 40 dinars d'augmentation, alors que l'oignon, dont
le prix du kilogramme avait dégringolé jusqu'à 20 dinars, a repris du poil de
la bête et se négociait hier à 60 dinars. Le citron, quant à lui, trône à pas
moins de 260 à 300 dinars le kilo, soit une augmentation de 50% environ,
cependant que la carotte et la courgette sont cédées respectivement à 80 et à
90 dinars. Les prix des fruits sont tout aussi brûlants. Le raisin n'est pas
encore descendu du seuil de 190 à 200 dinars le kg, il en est de même des
poires qui ne sont pas descendues à moins de 160 à 180 dinars, idem pour les
dattes cédées à pas moins de 250, 460 et 500 dinars. Concernant certains fruits
«populaires», la pastèque affiche désormais 45 dinars contre seulement 30
auparavant, la même tendance distingue le melon qui est cédé à 70 DA contre 50
dinars, il y a quelques jours. Pour ce qui est des prix des viandes ovines, ils
s'élèvent à 1.100 et 1.200 dinars le kilogramme, après s'être stabilisés depuis
la 2ème semaine du Ramadhan à 1.000 dinars. Les viandes blanches ont connu
également une tendance haussière et affichent 330 dinars au lieu des 260 et 280
dinars auparavant. Nombreux ont été les pères de familles à être
désagréablement surpris par ces hausses aussi subites qu'inexpliquées,
déclenchées la veille des fêtes, surtout que les prix de ces produits, à
l'approche de l'Aïd, ne connaîtront certainement pas de répit et s'enflammeront
encore davantage dans les jours à venir.