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Les marchands illicites réinvestissent la route de la cité Djamel : Embouteillages et désagréments pour les automobilistes

par S. M.

La dernière opération coup de poing menée en mai 2012 par les services de sécurité sur le chemin de wilaya 46 (CW 46) n'a aucunement dissuadé les marchands illicites, bien au contraire on assiste ces dernières semaines à une multiplication du nombre des marchands clandestins des fruits et légumes sur les abords de cette route reliant Oran à Hassi Bounif et ses hameaux, en particulier sur le tronçon entre le rond-point de la cité Djamel et le rond-point de l'EHU. Chassés à maintes reprises par la police, ces marchands n'hésitent pas à revenir à la charge, chaque fois que l'occasion leur est donnée. Les étals de ces marchands illicites, qui ont poussé comme des champignons sur les abords de cet axe routier très fréquenté de jour comme de nuit, constituent une source de désagréments pour les usagers de la route. Outre le risque des accidents de la circulation, le stationnement anarchique des camions de ces marchands illicites et des voitures des clients est à l'origine d'une congestion du trafic automobile sur cet axe routier stratégique reliant la ville à sa zone Est (Haï Es Sabah, USTO, Sidi Maârouf, Hassi Bounif, Boufatis, Fleurus?). La situation n'a fait qu'empirer ces dernières semaines avec l'installation des marchands illicites de fruits saisonniers (pastèques, melons, figues de Barbarie?). Outre les désagréments causés aux usagers de la route, les riverains restent confrontés à une prolifération inquiétante des décharges à ciel ouvert, créées par les déchets rejetés par ces marchands. Les marchands ambulants sont à l'origine des nombreux points noirs d'où se dégagent des odeurs nauséabondes. La santé des riverains est menacée durant cette période des grandes chaleurs. Il est à signaler qu'en dépit des assurances des services de sécurité qui avaient promis de mettre un terme au squat des espaces publics, les Oranais constatent sur le terrain une progression préoccupante du nombre des marchands clandestins. Ces derniers ne reculent devant rien. Ils squattent les trottoirs des grandes artères de la ville, en les transformant en présentoirs de leurs marchandises, pénalisant ainsi les piétons. Dans plusieurs grandes artères commerçantes, notamment à M'dina Jdida ou au centre-ville, les trottoirs ne sont plus réservés aux piétons qui circulent sur la chaussée, s'exposant ainsi aux risques des accidents de la circulation. En dépit d'une lutte acharnée et récurrente déclenchée régulièrement par les services de l'ordre public, les squatters ne lâche décidément pas prise. Les trottoirs sont presque envahis à longueur de journée par les squatters qui étalent des marchandises en tout genre : matériaux de construction, articles électroménagers, tables, etc. Les arcades de la rue Larbi Ben M'hidi au centre-ville ont été réinvesties, à titre d'exemple, par des dizaines de marchands ambulants qui exposent tous genres de produits : CD, parapluies, jouets, bijoux de fantaisies, etc.