Seize harraga,
âgés entre 22 et 31 ans, ont été présentés, hier, devant le magistrat
instructeur près le tribunal correctionnel d'Aïn El Turck. Au terme de leur
audition, ils ont été placés en détention préventive. Selon nos sources, ils
ont été interceptés par les gardes côtes de la marine Nationale, dans la soirée
du dimanche, à quelques miles nautiques au large du site des Andalouses. Ils
ont été livrés aux éléments de la brigade de gendarmerie Nationale d'El Ançor,
qui se sont chargés de leur présentation devant ledit tribunal. Nos sources
indiquent encore que, ces candidats à l'émigration clandestine ont exploité les
bonnes conditions météorologiques, pour tenter leur traversée vers les côtes de
la péninsule Ibérique, à partir d'une plage située sur le territoire de la
commune d'El Ançor. Ils ont pris la mer, sur une embarcation de fortune, au
moment de la rupture du jeûne et ce, en tablant, sur une baisse de vigilance.
Par ailleurs, 21 autres harraga ont été condamnés, hier également, par ce même
tribunal, à verser chacun une amende de cinq millions de centimes. Originaires
pour la grande majorité de la wilaya de Chlef, ils ont été interceptés par les
gardes côtes au large du village côtier de Cap Falcon, sur le territoire de la
commune d'Aïn El Turck. Ces candidats à l'émigration clandestine ont usé de la
même stratégie, que leurs seize autres compagnons d'infortune, pour mettre le
cap vers les côtes espagnoles à partir d'une plage du littoral ouest. Rappelons
dans ce contexte que 44 harraga parmi les lesquels figurent trois jeunes
femmes, ont été condamnés à verser une amende par ce même tribunal, au début de
la semaine dernière.