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L'excédent commercial de l'Algérie s'est établi à 15,78 milliards de
dollars au 1er semestre 2012 contre 12,45 Mds USD durant la même période en
2011, en hausse de 26,7%. Les ventes à l'international d'hydrocarbures
constituent l'essentiel des exportations algériennes à 38,82 milliards dollars
contre 36,75 Mds de dollars à la même période en 2011, en hausse modeste de
5,62%, selon les douanes algériennes. Les importations restent également
proportionnellement importantes durant cette période à 23,03 Mds USD contre
24,29 Mds USD au 1er semestre 2011. Le taux de couverture des importations par
les exportations passe à 169% contre 151%. La part des exportations de produits
d'hydrocarbures dans le volume global de ventes algériennes à l'international
est 97,42% avec 37,82 Mds USD lors des six premiers mois 2012, contre 35,67 Mds
USD durant la même période de 2011, en hausse de 6,02%.
Quant aux exportations hors hydrocarbures, elles demeurent toujours le maillon faible de l'économie et le commerce de l'Algérie. Elles ne représentent que 2,58% du volume global des exportations pour une valeur d'un milliard de dollars, en baisse de 7,5% durant le premier semestre 2012 par rapport à la même période de 2011. L'économie nationale n'arrive pas, en fait, à s'organiser pour exporter plus. Certes, l'Etat a mis en place, depuis les années 1990, plusieurs mesures pour booster les exportations. Les dernières datent de l'automne 2011 lorsque la Banque d'Algérie, sur instruction du Premier ministre, et à travers le Conseil de la monnaie et du crédit (CMC), revoit le système de rapatriement des recettes d'exportation des entreprises algériennes. Le CMC a mis en place trois mesures destinées à la promotion des exportations hors hydrocarbures et à l'amélioration de l'environnement de l'entreprise. Le Conseil décide de modifier et compléter le règlement N° 07-01 du 3 février 2007 relatif aux règles applicables aux transactions courantes avec l'étranger et aux comptes devises. Ce règlement porte notamment sur le délai de rapatriement des recettes d'exportation, qui passe de 120 jours à 180 jours, selon la Banque d'Algérie. Des mesures qui restent jusqu'à présent encore peu convaincantes. Depuis le temps où on tablait sur 2 milliards de dollars d'exportations, les PME algériennes restent encore incapables d'exporter plus d'un milliard de dollars hors hydrocarbures. Les principaux produits hors hydrocarbures exportés au 1er semestre 2012 sont constitués du groupe des demi-produits avec 807 millions USD (-3,12%), des biens alimentaires avec 94 millions USD (-40,13%), des produits bruts avec 78 millions USD en hausse de 13,04% et des biens d'équipements industriels avec 16 millions USD également en hausse de (+6,67%), selon les Douanes. Au 1er semestre 2012, une baisse plus ou moins importante des importations a été constatée, et a touché les biens alimentaires (11,91%) pour atteindre 4,32 Mds USD durant le 1er semestre 2012 contre 4,90 Mds à la même période en 2011. Les cinq principaux clients de l'Algérie au 1er semestre 2012 sont les Etats-Unis (5,96 Mds USD), l'Italie (5,79 Mds), l'Espagne (3,54 Mds), la France (3,34 Mds) et le Canada (2,97 Mds). La France, par contre, reste le premier fournisseur de l'Algérie avec une facture de 3,03 Mds USD, suivie de la Chine (2,81 Mds), l'Espagne (1,97 Md), l'Italie (1,96 Md) et l'Allemagne (1,30 Md). La répartition par régions économiques montre que les pays de l'UE restent toujours les principaux partenaires de l'Algérie durant les six premiers mois de 2012 avec 50,82% de transactions commerciales pour les importations et 53,51% pour celles relevant des exportations. |
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