Dans un entretien téléphonique accordé au Quotidien d'Oran, le délégué
national des gardes communaux, M. Aliouat Lahlou affirme que lui et ses
camarades rejettent en bloc le contenu du communiqué du ministère de
l'intérieur car : «premièrement, il ne contient que des informations qui datent
de plusieurs mois et qui ne règlent en rien nos problèmes et, deuxièmement,
nous n'avons rien à voir avec le ministère de l'intérieur, nous avons transmis
une plate-forme de revendications au président de la république et au ministre
de la défense nationale et nous attendons leur réponse» a-t-il affirmé. De plus
en plus nombreux à proximité de la ville de Boufarik, les gardes communaux
maintiennent donc la pression et, se disent déterminés à aller de l'avant pour
obtenir tous leurs droits. Quant à la marche prévue pour aujourd'hui, ils
devraient se réunir hier après la rupture du jeûne pour décider de son maintien
ou non. Quoiqu'il en soit, c'est donc toujours le bras-de-fer qui est engagé
alors que les jours du Ramadhan s'égrènent sans qu'une solution ne soit
trouvée.