Envoyer à un ami | Version à imprimer | Version en PDF

HENNAYA : CES TRAVAUX JAMAIS BIEN FINIS

par Khaled Boumediene

Après l'électricité (coupures de courant répétitives depuis le début de cet été), les travaux de raccordement des logements promotionnels au réseau unitaire d'assainissement sur le boulevard de la Liberté provoquent depuis plusieurs semaines d'importants désagréments aux riverains et aux usagers ! Décidément, la chaleur qui sévit sur la région cause bien des soucis aux Hennaouis : la poussière générée par les travaux mal finis des tranchées des égouts le long de la rue principale de la Liberté et la circulation infernale dans la cité. Les autorités censées assurer le confort aux citoyens riverains ne semblent pas trop s'en soucier. De longues tranchées mal bouchées, pleines d'ordures, de poussière et de morceaux de pierre et de béton cassé, longent et coupent la rue principale de la Liberté en plusieurs endroits devant les habitations et les commerces et suscitent le mécontentement des résidents. Cette situation, signale-t-on, affecte essentiellement la sortie Sud de la ville côté BNA et le centre psychopédagogique, où des nuages de poussière se forment au passage des automobilistes. Le danger est permanent sur cet axe à l'image des gros camions de marchandises et de véhicules de hallabas qui dandinent dangereusement pour faire le plein dans la station d'essence installée à proximité de la rue de la Liberté (sortie Sud de Hennaya). Selon un riverain rencontré ce samedi 21 juillet sur les lieux, «les entreprises font les tranchées puis ne rebouchent pas ou très mal. Ça fait plus de trois mois que c'est dans cet état. Pourquoi personne ne leur fait vraiment respecter leurs obligations ces responsables des travaux ?». Des chaussées défoncées par des travaux mal finis sur le boulevard et dans quasiment tous les quartiers de la ville. Les habitants de cette rue, contraints donc de «cohabiter» avec les poussières, ne cessent de se plaindre des désagréments causés par cette situation et dénoncent le non-respect du confort du citoyen riverain.

«On ne peut plus dormir correctement à cause des quantités importantes de poussière que les véhicules soulèvent à leur passage. On ne comprend pas pourquoi une voie aussi stratégique pour notre ville soit dans un tel état », se désole un père de famille, fortement grippé avec les bras chargés de médicaments. Ainsi, Les citoyens qui habitent aux abords de la voie de la Liberté sont, tous les jours, envahis par la poussière qui pénètre dans leurs maisons et appartements, allant jusqu'à se déposer à l'intérieur des placards, meubles, salons, matelas, rideaux, tapis? etc. Si pour les sols, il suffit de quelques coups de serpillières pour s'en débarrasser, il n'est point aisé, par contre, de nettoyer le mobilier ainsi que tous les autres équipements qui garnissent l'intérieur d'une demeure, de la même façon. Une commerçante qui réside depuis 20 ans au boulevard de la Liberté, insiste également sur le calvaire des riverains, dans la mesure où la poussière est devenue leur compagne de tous les jours. Ainsi, chaque jour, elle est obligée de nettoyer de fond en comble sa maison. «Nos maisons sont devenues méconnaissables à cause de l'état défectueux de la route. Il faut nettoyer régulièrement la maison et les appareils pour éviter toutes sortes de maladies», renchérit-elle.

Laredj, un habitant de la même rue, dira à ce propos: «Cette situation est insupportable. Cette route est dans un état piteux, indescriptible, eu égard à la dégradation avancée. Les crevasses et les nombreux trous d'une profondeur encaissée et sauvage rendent la circulation des automobilistes tracassière. D'ailleurs, tous les véhicules en partance pour Tlemcen, empruntent cette voie.

Donc, voir cette voie dans cet état ne peut que nous effaroucher». Pour éviter ce désastre, de nombreux usagers préfèrent le boulevard de l'Indépendance pour contourner la rue de la Liberté. Pour l'ensemble des riverains, la réfection totale de la voirie du boulevard de la Liberté doit être une priorité pour les autorités locales.